Dernier jour à Jaïpur

Ce matin nous chopons un tuc-tuc et après 10 minutes on s'arrête à la Post Office. Papa descend et va poster nos cartes postales qui datent du Népal... 10 minutes plus tard il revient et le tuc-tuc redémarre. Et après un moment de conduite, il nous arrête à l'entrée de l'observatoire astronomique. Là nous descendons et prenons des billets pour l'observatoire. Nous prenons un guide. Il nous explique tous les instruments qu'il y a : les cadrans solaires, les calendriers zodiacaux, les astrolabes, les observatoires, etc... Nous avons vu le plus grand cadran solaire du monde, entièrement fait de marbre. "L'aiguille" mesure 27 mètres de hauteur ! La construction date du 18ème siècle, 1728. Le guide nous aussi dit notre signe du zodiac à Samuel et moi. La planète de Samuel est Jupiter et son signe est Sagittaire. Ma planète est Mars et mon signe est le Bélier. Cet observatoire est le 5ème du pays de cette époque. Le premier a été construit à New Delhi, un autre à Agra, à Bénarès, à Jodphur et celui de Jaïpur.

 

Après l'observatoire nous disons au revoir au guide et nous cherchons un restaurant dans la rue. Mais aucune trouvaille, alors nous prenons un tuc-tuc pour retourner vers la poste. Un fois là nous voyons le restaurant que nous voulions. Après le repas, on repart vers un bazar. Là, on fait des petites courses au milieu des boutiques de saris, de chaussures, de tissus, d'ombrelles, et des petits vendeurs ambulants de tambours.

 

A Jaïpur nous avons vu beaucoup de chameaux se balader sur les routes.

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Je vois qu'en Inde, on adore le marbre !

Nous choppons un tuk tuk en lui demandant de nous emmener au museum Albert Hall. A côté du musée se trouve un zoo avec tigres blancs, panthères, ours, singes, gavials (croco), biches, daims, et plein d'autres animaux.

 

Le musée a une forme extérieure très jolie, faite en marbre et en brique, avec des fenêtres ajourées, des gravures sur les poteaux qui soutiennent les coupoles, des balcons circulaires, et des fontaines un peu partout... A l'intérieur, il y a une salle composée d'armes et d'anciennes armures (une arme avec 2 manches et une poignée au milieu, qu'on tenait et pinçait entre ses doigts, et avec l'autre main, on empoignait le manche, pis on plantait l'arme dans le ventre de l'ennemi ; il y avait aussi des sabres géants, avec une lame très large et très longue), une autre avec des instruments de musique, ainsi qu'une avec des meubles et de la marqueterie, une salle égyptienne, une salle avec des vases et des théières, des cadeaux de Bombay, Calcutta et Peshawar... et de beaucoup d'autres villes dont je ne me souviens plus du nom. Les formes des poteries étaient différentes, mais les motifs peints dessus étaient plutôt ressemblants.

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Un tombeau rayonnant

Namasté !

 

Je vais vous conter une histoire, l'histoire du Taj Mahal.

 

Il était une fois un grand roi, Shah Jahan, qui avait fait 13 enfants avec sa femme, et en voulait un quatorzième. A sa naissance, sa femme est morte. Juste avant de mourir, elle lui avait dit : "il faut que tu montres au monde entier comment nous nous aimons". Alors, pendant 2 ans, le roi, très triste, a porté le deuil, puis il  fait construire un mausolée, en s'inspirant du Fort Rouge de New Delhi. Il l'a baptisé Taj Mahal. Ce mausolée a été entièrement construit en marbre. Son intérieur se compose de matières précieuses. Le marbre fut transporté à dos d'éléphant depuis Jodhpur, on est allé chercher le jade en Chine, la turquoise au Tibet, les agates au Yémen et l'or en Egypte. On raconte que le roi avait l'intention de construire un tombeau à l'identique pour lui-même, mais cette fois en marbre noir. Mais peu de temps après que la construction soit terminée, il s'est  fait renverser par son fils, qui l'a emprisonné le reste de sa vie dans le Fort Rouge d'Agra. A sa mort, il a été enterré à côté de sa femme dans le mausolée.

 

Le Taj Mahal est plus étincelant qu'étincelant, plus blanc que blanc, plus marbré que marbré, plus magnifique que magnifique.

 

Le Taj Mahal a été fait de grès rouge puis recouvert de marbre blanc. On a incrusté des pierres précieuses et de l'or en motif floral. Dans une fleur de trois centimètres, il peut y avoir plus de 60 feuilles de pierre. On a aussi beaucoup construit de fenêtres ajourées. Elles étaient en formes géométriques.

 

A l'intérieur se trouvent les tombeaux du roi Shah Jahan et de sa femme Mumtaz Mahal, entourés de paravents en marbre ajouré de formes géométriques. Sur les tombeaux et tout autour sont gravés des sourates du Coran dans le marbre. Les tombeaux se trouvent sous la coupole, un dôme de marbre blanc étincelant.

 

Les 4 grands minarets qui entourent le dôme central font plus de 30 mètres de haut. Il a fallu 23 ans et 20 000 hommes pour construire le Taj Mahal. A l'entrée, une porte de grès rouge et de marbre blanc, décorée de motifs géométriques forts, nous invite à observer le Taj derrière une longue allée d'eau. Autour des bassins, nous pouvons apprécier un grand jardin. Au temps du roi Shah Jahan, il était fleuri, et il était très agréable de s'y promener.

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Le peuple nal, les chefs de la poterie ; Cubera, le gardien de la richesse ; et Pârvati, la femme de Shiva

Hier, nous avons visité un musée passionnant,  le musée national. Il y avait des dieux sculptés dans de la pierre, des salles entières avec des peintures, des histoires sculptées dans de l'ivoire... On s'est dit que la visite aurait été plus intéressante avec un guide, alors nous avons pris des audio guides en français. J'ai copié certains commentaires de statues sur mon cahier,  et je vais vous les conter.

 

Cette statue de grès rouge est Coubera, le dieu de la richesse et le gardien de la richesse du monde. Il surveille tous les trésors qui se trouvent sous la ter : l'or,  l'argent,  les pierres précieuses et les minerais. En sanskrit, le mot "coubera" signifie "déformé ".  Coubera ressemble à un nain. Il règne sur les "rachas", ces esprits semi-divins et capricieux de la nature, qui l'aident dans sa tâche de protection de la richesse des dieux. Outre l'incarnation de la richesse, de la prospérité et de la gloire, Coubera est aussi respecté en tant que gardien de la mort, la déité cardinale connue sous le nom de "Vashcupala".

 

Voici les commentaires sur Cubera. Ils l'ont appelé comme ça parce qu'il est effectivement déformé : il a un gros ventre sur un corps tordu.

 

Maintenant,  je vais vous raconter l'histoire d'une autre statue. Cette tête délicatement modelée en terre cuite date du Vème siècle, une période où la créativité culturelle a fleuri en Inde du nord, et où l'empire Gupta était à son paroxysme. Les chercheurs la considèrent comme l'âge d'or de la culture indienne. C'est une image symbolique de Pârvati, la compassion et l'indulgence. Elle porte le signe de Shiva sur le front. En tant que conjointe ou épouse, elle est bien l'incarnation de l'amour et de la fertilité. Ses cheveux sont habilement coiffés d'une spirale tressée fixée et ornée de rubans circulaires fleuris. Ses boucles d'oreilles rondes sont ornées du swastika sacré, un symbole propice dans l'hindouisme,  le bouddhisme et le jaïnisme.

 

Le symbole de Shiva est le trident. 

 

Maintenant, je vais vous citer un troisième et dernier commentaire sur un petit bol fait par les Nal, l'une des ethnies les plus fortes en poterie.

 

Ce bol en terre, au côté droit, a été trouvé sur un site de la région de côtar, dans la province du Pakistan. Il a été créé par le peuple nal, des formes géométriques fortes, des modèles incurvés et de grands traits caractéristiques. Il dispose également d'un disque distinctif relevé à sa base. Ce bol a été cuit avec une enveloppe de couleur chamois ou crème. Les motifs noirs ont été peints directement sur la surface. La civilisation date de 3 500 ans avant Jésus Christ, et est considérée comme une partie de la période ancienne harapéenne. 

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Portraits

Spéciale dédicace pour mon parrain : voici les portraits que j'ai pris en me promenant sur les ghats au bord du Gange...

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L'Inde, le pays des vaches sacrées

Bonjour, 

 

J'ai envie de vous parler de la première journée en Inde. Ce fut une journée de transport, vraiment pas rigolote ! Une journée fatigante, collante, transpirante, pas agréable, enfin voilà, une journée un peu comme ça. Le premier transport était le taxi, il a duré une heure. Le deuxième fut le bus, qui, lui, a duré plus de trois heures. Et ce fut bientôt au tour du troisième, le plus long de tous. C'était le train qui roulait avec toutes ses forces sur les rails pendant six heures. Dès que nous sommes montés dans le taxi, je me suis dit que ça allait être le meilleur transport de la journée... et j'avais raison ! Car il était climatisé,  confortable, on n'était pas trop serré... Dans le bus, on avait beaucoup de place, mais on était tout pas bien, car on transpirait. Et dans le train, nous étions serrés, mais alors serrés, mais serrés... tellement serrés que je ne peux pas vous expliquer. Il y avait des dames assises les unes sur les autres, pareil pour les hommes... Les deux garçons et trois hommes étaient sur les couchettes métalliques suspendues au dessus des banquettes, tandis que papa, maman et moi étions sur deux places. 

 

Nous sommes arrivés à minuit après la journée de trajet, et nous nous sommes vite couchés. Le lendemain matin, nous avons repéré des magasins, et le soir, nous sommes allés nous balader au bord du fleuve sacré, le Gange. Les hindous du monde entier viennent ici pour s'y baigner, ils croient que ça les purifie des mauvaises actions qu'ils ont faites. Ils achètent des bougies dans de petites assiettes en feuille de palmier avec des pétales de fleurs, et les confient au fleuve pour avoir un bon karma. Quand les gens se sentent vieux et pensent qu'il vont bientôt mourir, ils viennent ici. Ils pensent qu'en mourant au bord du Gange, ils n'auront pas besoin de passer par plein de réincarnations pour atteindre le nirvana. Le fleuve est très sale, car les indiens y jettent plein de déchets, même pendant les cérémonies. 

 

A Lumbini, nous avions rencontré Patrick, un français qui venait de Vârânasî et nous avait dit que le fleuve était haut et couvrait les marches d'escalier, appelées ghat. Mais en fait, on a trouvé que c'était plutôt l'inverse. 

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Jeu de piste dans la jungle népalaise

Coucou,

 

Ce matin nous rencontrons nos deux guides, puis nous montons dans une pirogue pour traverser la rivière. Arrivés sur la rive, nous descendons et nous baladons quelques minutes dans les hautes herbes appelées « phantas ». Ensuite, nous entrons dans la jungle après avoir écouté les explications sur comment faire si on croise un ours ou un rhinocéros qui nous attaque. Plus loin dans la jungle nous nous arrêtons à une tour d'observation mais nous ne voyons que les phantas avec des arbres qui dépassent. Puis, au bout d'un long moment, nous repartons et soudain notre regard se pose sur des biches, alors nous les suivons mais nous n'arrivons pas à les rattraper. Les biches nous ont menés sur une piste où il y a des traces de rhinocéros. Cette piste était pleine de suspens mais arrivés à la fin nous n'avons rien vu... enfin si, les toilettes du rhinocéros !

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Demain, un safari dans la jungle Aujourd'hui, premier jour d'un grand festival

Namasté !

 

Après 5h de bus local, nous arrivons dans un joli hôtel avec beaucoup de végétation et des petits cabanons. Sur chaque porte, un animal est dessiné dans un rond. Car dans la ville où nous sommes, il y a un parc national classé par l'UNESCO. Dans ce parc, on peut voir des animaux comme des rhinocéros (quand on en croise un et qu'il te fonce dedans, il faut enlever ton t-shirt et le lancer puis continuer à courir, car il voit mal et se déplace à l'odorat), des tigres, des léopards, des éléphants (sauvages ou pas).

 

Aujourd'hui, Surya nous a invités dans sa famille pour la fête de dasain, qui dure 15 jours et qui est très importante pour les hindous. Il y a une procession qui commence devant le temple. Toutes les femmes tiennent un bol avec des fleurs et de l'eau. Elles sont habillées avec leur sari rouge, rose ou vert, tandis que les hommes portent aussi leur habit traditionnel. Tout le monde a du rouge de partout sur le visage, femmes et hommes. J'ai pris plein de jolies photos, surtout des portraits. A notre arrivée dans la famille de Surya, il y avait un garçon et deux filles. Le garçon devait avoir 12 ans et s'appelait Bibek. Une grande fille qui devait avoir 15 ans et s'appelait Sarita, et une toute petite fille de quelques mois. Avec Bibek, nous avons beaucoup joué. Au carom, au tennis et au foot. Puis, quand les daal bhaat sont arrivés, on a mangé assis par terre dans la chambre, nous avec des cuillers, eux avec leurs doigts. Nous avons remarqué que les garçons sont servis par Sarita, qui s'est assise pour mangr les restes quand tout le monde a eu fini. Ca m'a fait penser au pays de Malala, qui a eu le prix nobel de la paix... Après le repas, il s'est mis à pleuvoir, alors nous avons continué à jouer. Puis nous sommes rentrés en alternant vélo, jambes, vélo, jambes... car il y avait un seul vélo pour nous tous.

 

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10 jours merveilleux

Nous avons beaucoup aimé le premier trek, alors nous nous sommes renseignés pour faire un second trek, toujours avec Raju. 

Le premier jour, nous croisons Clara sur le chemin. C'est une française qui vit à Grenoble et fait 24 jours de trek !

Sur les 10 jours de marche, il y a 2 jours où nous avons marché seulement 4h. Sinon, on marchait 5 ou 6h. 

Le soir du premier jour, nous sommes arrivés dans un lodge, avons pris une douche, puis discuté et joué avec 2 français, qui faisaient le même circuit que nous. Puis nous sommes allés passer la commande, et en attendant le repas, nous avons joué de la musique et joué au Dooble. Papa et maman nous ont aussi massé, car nous avons beaucoup monté et descendu de marches d'escalier dans la journée ! 

Dès le premier jour, les chaussures de maman se sont décollées... des chaussures neuves made in China... Heureusement, le lendemain, pendant une pause, une gentille dame a vu l'état des chaussures de maman et lui a proposé de les recoudre pour 200 roupies. La dame était très longue... Après avoir longtemps attendu, l'équipe des garçons est allée au village, tandis que je restais avec maman et Raju. Ça a encore duré longtemps, avant qu'on puisse les rejoindre. Au bout de 2h, on est arrivé à Chhomrong à notre tour. 

Le lendemain, nous commençons par descendre, puis par monter. Ce fut pareil pour le jour suivant, et encore pour le suivant... jusqu’à ce que la pluie nous empêche de continuer à marcher. Là, nous restons coincés dans un lodge, blottis sous la couette en jouant au Dooble. Puis, nous faisons connaissance avec Sophie, une autre française qui voyage avec son guide népalais. 

En trek, l'alimentation n'est pas la même qu'en ville. On mange tout le temps la même chose : riz, pâtes, daal bhaat (plat typique népalais, à base de daal, une soupe de lentilles épicée, et de bhaat, du riz blanc avec du curry de légumes), rosti (sorte de crique de pommes de terre), et au petit déjeuner, du pain gurung, le pain typique tibétain. 

 

Nous avons découvert l'ambiance des lodges en montagne. Au Népal, c'est un peu comme ça  : des gens du monde entier qui se retrouvent autour de la table et commencent à discuter ensemble, se posent des questions les uns aux autres, jusqu’à un méli mélo de discussions. Un jour, dans un lodge, il y avait peut être 30 personnes regroupées autour de la table, et qui discutaient. Si ça avait été en Amérique latine, ça aurait été en espagnol... mais comme c'est en Asie, on parle anglais. Parfois, ça fait pas un méli mélo de discussions, mais tout simplement des gens qui lisent, jouent ou discutent chacun dans leur coin. 

Le lendemain matin, nous marchons 4h, et nous arrivons au camp de base des Annapurnas, l'ABC (Annapurna Base Camp). Là, il y a un groupe de personnes qui jouent au Yatsé, et Samuel les regarde longuement avant de se mêler à la partie, en faisant équipe avec Calvin, un belge francophone. Quand la partie s'est terminée, Samuel a accompagné Calvin dehors. Ils se sont longuement promenés. Et le soir est venu. Nous avons fait la rencontre d'un couple d'américains qui faisait le trek avec un guide qui avait fait 3 fois l'ascension de l'Everest. Nous lui avons posé plein de questions, du genre : combien de temps dure une expédition (2 mois en tout), as-tu déjà eu peur en montagne (pas avec mes compagnons de cordée), combien d'heures faut il marcher chaque jour (7 ou 8h à son rythme à lui, sans client, et moins avec des clients), combien de kilos portes-tu (officiellement, 30 kg, mais comme on est payé au poids, si on peut on porte plus…)…

En trek, plus on monte, plus il fait froid. Alors le soir, ça donne pas envie de prendre une douche, même quand on a beaucoup transpiré dans la journée ! Après une longue discussion autour d’un gros thermo de lemon tea brûlant, nous allons nous coucher sous les étoiles, en espérant avoir une vue merveilleuse sur les montagnes au soleil levant… Le matin, très tôt, maman se lève et sort voir le temps. Quand elle revient, elle nous dit : « vite vite vite, habillez-vous ! On voit l’Annapurna Sud et un bout de l’Annapurna I, le géant de 8 000 ! Le temps que vous vous leviez et habilliez, tout sera dégagé…» Et en effet, le temps de sortir, on avait une vue à 360 degrés… C’est difficile de dire avec des mots l’émotion qu’on ressent devant une telle beauté ! Aïe aïe aïe, nous sommes tous déçus, les appareils n’ont plus de batterie…

Sur le chemin du retour, on s’est dit un jour qu’on ne marcherait que 4h, pour dormir à Syauli Bazaar, le village au bord de la rivière où on avait construit une cabane sur les gros rochers lors du premier trek. Tandis qu’on construisait une deuxième cabane, j’ai eu une idée, celle de faire un feu sur la plage de galets de la rivière. Alors , ça a été toute une histoire ; il fallait demander l’autorisation, car nous étions dans le parc national des Annapurnas, il fallait aussi avoir du carton, trouver un bon endroit, et ramasser du bois sec… mais ça n’a pas été si compliqué que ça… Aussitôt dit, aussitôt fait. Autour du feu, nous avons chanté, discuté, rigolé avec Raju… Je pense que ce trek sera l’un des meilleurs moments du voyage pour moi !

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Bientôt,  on pourra vous raconter des histoires aussi merveilleuses que dans "Himalaya, l'enfance d'un chef" !

Namasté ! 

 

Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler du musée de la montagne que nous avons visité hier. Dans le musée,  il y avait une salle vidéo,  qui montrait plein d'images très très belles des montagnes, avec les sommets enneigés, et des villages avec leurs danses traditionnelles, et des camps de base. Il y avait aussi une partie du musée qui expliquait que les alpinistes montaient une tente au camp I et la laissaient, pour ne pas faire l'effort de la démonter et de la remonter au camp II. Ils laissaient leurs cartouches de gaz et bouteilles d'oxygène vides dans la neige. Alors, des associations ont organisé des excursions pour redescendre tous les déchets laissés par les alpinistes dans la montagne. Il y avait des photos qui montraient plein de gens les bras en l'air,  et les mains chargées des déchets ramassés. Il y avait aussi un tableau entier qui racontait qu'un alpiniste nommé Messner s'était lancé le défi d'escalader les 14 sommets les plus hauts, sans oxygène. Papa nous disait qu'il était très raisonnable, quand il sentait que c'était dangereux ou qu'il ne pouvait pas faire cette montagne tout de suite, il redescendait en se disant "tant pis, je la ferai plus tard". Il nous a aussi dit que, après avoir monté le dernier sommet, l'Everest, il a déclaré qu'il ne réescaladerait plus jamais de montagnes de sa vie, car c'était dangereux, il avait eu très peur, il n'avait pas de porteur. Après lui, plein d'autres alpinistes ont aussi essayé d'escalader les 14 plus hauts sommets, avec ou sans oxygène. Dans le musée,  il y avait aussi plein de photos géniales, dont trois étaient des photos d'alpinistes dans des tunnels de glace. A côté, un panneau expliquait que c'était dangereux, et signe que le réchauffement climatique faisait fondre le glacier. On a aussi vu des photos des porteurs abandonnés par des alpinistes avec les doigts gelés. Ils les engagent pour porter leurs sacs à dos très lourds, et une fois qu'ils n'ont plus besoin d'eux, ils leur disent de rentrer chez eux, mais les porteurs ne connaissent pas la montagne, ne sont pas équipés pour le froid et se perdent dans le froid, au risque de se geler. A un moment du musée,  on a vu des mannequins habillés avec les vêtements traditionnels de chaque ethnie différente, par exemple les sherpas en train de cuisiner, les gurungs et train de danser, les Tamangs en train de tisser, etc... Il y avait aussi des expositions sur d'autres montagnes enneigées que celles de l'Himalaya, avec des photos à chaque saison. En été et au printemps c'était tout fleuri, à l'automne et en hiver très enneigé. Dans le jardin, il y avait une reproduction du Manaslu, et un mur d'escalade. 

 

Aujourd'hui, nous avons accompagné maman à une agence où elle est montée dans un minibus qui l'a emmenée au village de Sarangkot, à une piste de décollage pour les parapentes. Nous 4 sommes allés à l'endroit où elle devait atterir. Nous avons vu des dizaines de parapentes atterrir avant celui de maman. Son moniteur s'appelait Ganesh, comme le dieu éléphant. Ils ont filmé et pris des photos. Puis, nous avons repris le minibus jusqu’à l'agence, où maman a attendu qu'on lui donne les photos. On est parti voir pour les chaussures de trek. Nous étions sur la bonne piste, car il y avait du 36... et les chaussures à taille enfant sont très difficiles à trouver. Mais cet après-midi,  nous avons eu de la chance, car nous sommes entrés dans un magasin, et nous avons repéré des chaussures à la bonne pointure. D'ailleurs, nous les avons achetées !  Enfin, une paire, car Samuel avait déjà de bonnes chaussures. Après,  nous avons mangé une glace, et trouvé des chaussures pour Arthur. Youpi youpi youpi, on pourra faire le trek !!!

 

PS : donc, pour les SI, merci Palenquin et Tartiflette de nous avoir encouragés, car nous allons y arriver !!

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Jour 2, jour des montagnes

Samedi 10 septembre 
Namasté 
Vous savez bien que nous sommes au Népal. Depuis que nous sommes ici, papa et maman nous parlent d'un trek qui dure 6 jours. On peut voir des montagnes enneigées. Ce sont les montagnes de la chaîne de l'Himalaya. Nous sommes en train de le faire. Nous sommes partis de Pokhara en jeep pour aller a Nayapul. Puis de là nous avons marché 5 heures pour arriver à Ulleri. Le lendemain matin, nous avons marché 4 heures et nous avons atteint Ghorepani. Demain nous nous lèverons très tôt pour aller à un point de vue où nous pourrons voir les montagnes. La journée nous marcherons longtemps pour aller à Tadapani, Gandruk puis Nayapul.
Le premier jour il y avait 3 500 marches d'escalier. Elles étaient toutes tarabiscotées et en montant on était très essoufflé surtout papa et maman et le guide. Papa avait un gros sac, maman aussi et le guide avait le sien et parfois celui de Samuel et le mien. Tandis qu'Arthur avait un nombre de kilos incroyable : zéro kilo. Les chemins se transformaient parfois en sentiers étroits avec des rochers un peu partout. A côté de nous il y avait la rivière, on traversait des cascades et sur les côtés il y avait beaucoup de bambous. Nous avons taillé 2 bambous pour les garçons.  Moi j'en avais déjà un qu'un enfant nous a donné. 
Aujourd'hui on a marché dans la forêt où le guide disait qu'il y a des oiseaux et des singes. Mais nous n'en n'avons pas vu. Sur les très gros cailloux on peut attraper des sangsues. Les garçons en ont eu mais pas moi. Le guide s'appelle Ragu. Il est très sympa. Il marche vite et est toujours en 2ème ou 4ème. Le premier en général c'est le petit qui a zéro kilo sur le dos. Parfois c'est nous 3 qui crapahutons devant. Maman est derrière car elle s'arrête pour prendre des photos. Papa est n'importe où, il n'arrive pas à trouver une place. Depuis les deux lodges de montagne, on peut voir les sommets enneigés des Annapurnas. 
Lundi 12 septembre 
Namasté 
Aujourd'hui,  j'ai envie de vous parler d'une merveille,  d'un secret. Avant que je vous le décrive, il va falloir que vous vous prépariez. Et en attendant,  je vais vous parler d'autre chose. 
Le troisième jour du trek était de Ghorepani Poon Hill à Tadapani. Nous nous sommes levés à 4 heures du matin et avons marché une heure pour voir le soleil se lever sur la chaîne des Annapurnas, le Dhaulagiri et le Machapuchare. Mais il y avait des nuages. Et quand nous avons pris le chemin du retour, il s'est mis à pleuvoir, pleuvoir... Alors on est resté une ou deux heures à la Guest House, et ensuite on est partis, même s'il pleuvait encore. Nous avons marché dans la forêt et dans la brume, dans la forêt qui prenait son bain dans les nuages. On se serait cru dans Avatar. C'était des branches qui allaient dans tous les sens, et que la brume envahissait. On voyait comme des chemins marron qui flottaient dans l'air. C'était magnifique. Et le lendemain matin, donc aujourd'hui, nous sommes partis avec nos baskets toutes trempées, car le poêle s'était éteint dans la nuit... Mais cette fois ci, nous avons marché en descendant les marches d'escalier, et non en les montant. On avait un joli paysage sur les rizières en terrasse et les cascades qui se blotissaient pour dormir dans la montagne. Et tout autour, les nuages venaient écouter le bruit des oiseaux, de la rivière, le sifflement des herbes, et sentir le parfum de la montagne. 
J'ai inventé une rime sur le trek, et je vais vous la dire. La voici, accrochez vous, car elle est très longue !
Un trek, c'est marcher, escalader, regarder, jouer,  s'éclater, s'amuser, manger, imiter le VTT, admirer, transpirer, s'essouffler en montant des marches d'escalier, faire trembler ses muscles en descendant les marches d'escalier, remanger, se doucher, se coucher, et tout recommencer !  
Maintenant, vous pouvez relâcher la corde qui vous entraînait dans le tourbillon. 
Et puis,  je pense que vous êtes prêts, et assez échauffés,  pour entendre ce que je voulais vous dire depuis le début. Avant-hier, en fin d'après midi, un vent glacial a ordonné aux nuages de se pousser. Alors, les montagnes de la chaîne des Annapurnas se sont dégagées, et tout le monde a quitté sa petite activité auprès du poêle, a enfilé sa petite veste et est allé au point de vue. Tout le monde était en train d'admirer les montagnes, et pendant ce temps, le vent continuait à souffler, car il n'avait pas chassé les nuages qui cachaient le Machapuchare. Et devant cet événement, Samuel a produit un nouvel événement : il a perdu sa dent, juste en face de l'Annapurna Sud ! Et, la nuit, le vent de l'Annapurna, qui avait vu ce qui s'était passé, est venu déposer 80 roupies en échange de la dent, qu'il a plantée sur sa tête. 
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Boutons d'os, de corne, de bois... on trouve de tout ici !

Bonjour, 

 

Aujourd'hui, nous avons visité une fabrique de boutons et de pièces artistiques, que nous devions visiter hier. Nous avions rendez vous devant le Jardin des Rêves, mais Daniel, le monsieur qui était sensé venir, nous a posé un lapin... et je peux vous assurer que son lapin était invisible ! Mais aujourd'hui, nous y sommes bien allés. C'était la soeur de Daniel qui fabriquait tout ça. Elle nous a raconté qu'avant, comme elle avait besoin d'argent pour nourrir ses enfants, elle a été chauffeur de rik shaw, et elle a fait plein d'autres métiers. Ensuite, elle est allée en Inde, et a rencontré quelqu'un avec qui elle a discuté, et qui lui a conseillé de faire des pièces artistiques en tournage et sculpture. Alors, elle a rêvé de fabriquer des pièces uniques au monde. Elle a créé une entreprise, et ils ont commencé à deux, avec une autre personne. Puis, les personnes se sont intéressées, et elle en a embauché beaucoup. Elle est devenue patronne, et elle l'est toujours. A la fin, il y avait 200 employés. Après, le tremblement de terre s'est produit, et ils ont fermé l'entreprise pendant 3 mois. Ils ont perdu beaucoup d'argent, et réussi à réouvrir.

 

Dans une salle, il y avait des catalogues pour commander des boutons. Et on pouvait aussi en commander qui n'existaient pas, ils le fabriquaient. Il y avait des objets en bois, en os et en corne, magnifiques, finement gravés. Il y avait une salle avait peut-être 20 panières, pleines de boutons différents, certains sculptés, très beaux. 

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Histoire de Ganesh

Aujourd'hui j'ai fait deux articles...

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Célébration des maris

Aujourd'hui nous sommes allés à un grand festival. C'est le festival où les femmes célèbrent leur mari. Elles remercient d'avoir un bon mari et celles qui n'en n'ont pas prient pour en avoir un. Elles remettent toutes la robe rouge avec laquelle elles se sont mariées. Elles font la queue pour aller au temple de Shiva. Il est à côté de l'aéroport et c'est celui où il y a le plus de femmes. Les touristes n'ont pas le droit d'entrer dans le temple. C'est seulement les Hindouistes qui peuvent y aller. Même les hommes n'ont pas le droit d'y aller. La queue faisait un kilomètre. On pouvait à peine apercevoir des gens qui faisaient des tatouages au henné. Nous les avons regardés longtemps pendant que papa et maman discutaient avec un monsieur à qui ils ont demandé le prix car le tatoueur ne parlait pas anglais. Maman en avait envie alors elle nous a dit qu'on pouvait en faire. On a accepté tous les trois. Après quelques heures d'attente on s'est assis chacun à notre tour sur le tabouret et avec le tube de henné il nous a fait des graphismes sur la main. J'ai commencé et il m'a fait un tatouage depuis l'avant bras jusqu'au bout de mon index. Puis le tour est venu pour Arthur. Il l'a fait à  l'intérieur de la main. Arthur a fait tous ses doigts. Ensuite, maman en a fait un du même côté que moi mais en faisant tous les doigts. Puis Samuel s'est assis sur le tabouret et s'est fait un tatouage sur la paume. Le tatouage est marron lorsqu'il le fait et quand il sèche il devient noir, puis quand on le gratte pour faire partir la croûte, il reste des traits oranges qui forment le graphisme. Ca peut durer environ 2 semaines. C'est très très beau. On a tous été très déçus de ne pouvoir aller dans le temple. Mais les danseuses dans la rue étaient très belles et les gens qui faisaient la queue étaient souriants et très beaux aussi.

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Aujourd'hui balade avec les criquets, la forêt et les oiseaux

Aujourd'hui nous sommes allés nous balader avec les criquets, les oiseaux et la forêt qui nous accompagnaient pour arriver à un village qui s'appelait Namobouddha. À côté de ce village qui était juste une petite place, il y avait un autre village un peu plus grand à l'écart duquel se trouvait un monastère Tibétain. A 15h30, il y avait une prière. En attendant, nous avons visité le monastère. Nous sommes ensuite montés dans la salle des moines. Il y avait des peintures de partout, un grand bouddha en or, des offrandes d'argent et de riz. Sur les côtés de la grande allée se dressaient de petits bureaux et de grands tapis sur plusieurs rangées. Dans chaque casier, il y avait des tiroirs dans lesquels étaient placés des livres de prière et un bol. Un moine est venu nous accueillir et nous a dit de nous installer sur de petites banquettes, un peu à l'écart de celles des moines. Des coups de tambour et de trompette se sont mis à retentir, puis les moines sont entrés,  et se sont installés sur leurs banquettes. Le gentil moine qui nous avait parlé est entré en tout dernier. Il portait une statue de paon dans ses bras, et est venu la déposer dans l'allée principale. Cependant,  les moines priaient et chantaient. A un moment, ils se sont arrêtés,  et deux moines sont entrés, avec une théière en main. L'un est allé à droite, l'autre à gauche, puis nous avons observé celui qui etait devant nous. Il marchait tout droit jusqu'au bout de l'allée,  et versait dans le bol de chaque moine du thé au lait. Nous avons aussi été servis. Puis, deux nouveaux moines sont entrés, et ont fait la même chose, en distribuant des petits pains à chacun. Et encore une fois, nous en avons eu ! Nous avons observé les moines, et quand ils se sont mis à boire et à manger, on a fait pareil. Puis nous sommes sortis du monastère pour ne pas louper le bus. Car, pour arriver au monastère, nous avions marché plus de trois heures sur un petit sentier de terre, et comme la nuit tombe à six heures, il était trop tard pour rentrer à pied. Mais au village où on pensait prendre le bus, les villageois nous ont dit qu'il n'y en avait pas... Alors, nous avons commencé le chemin du retour à pied, puis un taxi est arrivé, ouf ! 
Et ce soir, après avoir continué la cabane de pierres commencée ce matin, nous avons fait un repas de bananes frites à la bougie, car il n'y a pas d'électricité...
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Nous sommes au Népal mais nous n'avons pas le nez pâle !

Hier, c'était l'anniversaire de mon papa panda. Alors après une bonne nuit de sommeil au pied de l'Himalaya, pour la première fois de notre vie nous allons nous balader dans les rues de Kathmandu. Les rues sont en terre, les voitures circulent en faisant beaucoup de bouchons et de pollution, les personnes grouillent dans la rue, tout le monde parle fort, il y a beaucoup de maisons détruites par le tremblement de terre, et beaucoup de ruelles qui se séparent des rues principales, s'enfilent sur le côté et mènent à des cours silencieuses,  loin du brouhaha de la ville. Certains hommes sont habillés avec une tenue blanche, et une espèce de toque sur la tête, et les femmes avec des tissus brodés pleins de couleurs. Il y a des moines qui se baladent dans la rue, des bâtons d'encens de partout, des tigres ou des lions de pierre de chaque côté des portes qui mènent à l'entrée des temples, des moulins à prière qui entourent certains temples, des lampes à beurre posées sur les rebords des trottoirs dans la rue, et sur les marches d'escaliers qui mènent aux temples. Les gens sont souriants et accueillants, le soleil tape très très très fort, et sur les toits des immeubles, il y a des terrasses. Il y a beaucoup de méli-mélo de fils électriques, et des pannes d'électricité tous les jours. On a vu plein de processions colorées, des espèces de char qui se promenaient dans la rue avec une foule de personnes autour peintes en rouge et habillées de façon très spéciale, comme si elles étaient déguisées, avec des musiciens à l'arrière. Ici, les tuk tuk sont très différents, ce sont des cyclopousses. Dans la rue, il y a beaucoup de porteurs qui soulèvent de gros cartons sur leur dos, attachés à une simple sangle qui passe sur leur front. Il y a même des pigeons qui volent un peu de partout dans la ville ! Dans les rues du quartier touristique, il y a plein de stands d'artisanat, des bijoux de style tibétain, des moulins à prière, des bols de méditation, des couteaux, des choses fabriquées en papier soufflé, des tissus brodés et des pulls en poils de yack... il y a même des vêtements de montagne, dont des ponchos qui viennent du Pérou !!

 

Alors, nous marchons dans le brouhaha et la pollution de la ville, et entre toutes ces personnes habillées si bizarrement. Nous nous enfilons dans les petites ruelles, et découvrons des places avec des temples au milieu, et de petits stupas. Les personnes qui vivent là versent de l'alcool sur les statues des temples, les touchent avec de l'encens, leur collent des pétales de fleurs sur le front. Parfois, il y a des personnes qui vident des sacs de riz par terre, sur une natte, et les font sécher au soleil, en les étalant avec leurs pieds. Quelques fois, des personnes jouent avec un long bambou, le but du jeu est de le faire tourner au dessus de leur tête avec une seule main, sans que le bambou perde l'équilibre. Et aussi, parfois, on voit des singes se balader sur les toits des maisons ! Toutes les personnes ont soit du riz coloré, soit des petits brillants, ou des pétales de fleurs, collés sur le front. En sortant des cours, nous nous remettons dans le bruit infernal. Nous marchons à peine trois pas et nous nous arrêtons car piétons, motos et voitures font un sacré bouchon ! Pendant ce temps, nous en profitons pour regarder les boutiques qui sont de notre côté. L'artisanat est vraiment magnifique. Ensuite, nous continuons notre route, quand les nœuds des bouchons sont démêlés.

 

Et en faisant plusieurs fois ce que je viens de vous décrire, au bout d'un moment, nous arrivons à Durbar Square. C'est un endroit où étaient l'ancien palais royal, les temples et tous les monuments importants de l'ancienne cité. Il est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. C'est vraiment magnifique ! Ces temples aussi ont été détruits par le tremblement de terre. Ils sont faits avec du bois et des briques rouges. Des serpents sculptés, ou plus précisément des nagas, se baladent entre les briques et sur les façades. Il y a beaucoup de balcons de bois sculptés très très très finement. Les temples sont à trois étages, et ils ressemblent beaucoup à des pagodes. A un endroit, il y avait plein de pagodes avec des toits-pigeons... tellement de pigeons qu'ils recouvraient les toits ! C'était vraiment vraiment vraiment génial ! En fait, c'était exactement comme j'imaginais l'Inde.

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Bangkok, une ville au nom à rallonge

 

Aujourd’hui, nous avions prévu d'aller au marché flottant de Bangkok. Mais, pour y aller, il fallait sortir de la ville en bus. Le marché n'a lieu que le matin, et comme il faut une heure pour y aller et qu'il était déjà 10 heures quand nous sommes sortis, ça ne valait pas la peine ! Alors, nous nous sommes changés pour mettre des pattes longues et des manches longues, car nous avons pris la décision de visiter le Palais Royal. Et cette fois ci, il n'y avait pas de bus à prendre, il ne fermait pas trop tôt... on pouvait le faire sans souci ! Après quelques pas, nous arrivons au Palais. Là, nous sortons les appareils pour photographier les temples dorés avec des formes bizarres, les grands et petits Bouddhas d'émeraude habillés avec des tenues dorées et soyeuses en été et de longues tuniques en hiver, les gigantesques statues de jaguars aux visages de couleur, les stupas dorés à la feuille, et même la maquette d'Angkor Wat, qu'on a vu en vrai au Cambodge ! Puis nous entrons à l'intérieur des temples aux formes tarabiscotées, en enlevant nos chaussures. Nous trouvons le Bouddha d'émeraude qui a voyagé dans plein de villes célèbres de Thaïlande et du Laos. Assis en lotus sous un parasol de neuf étages et sur un socle d'or, les mains en position de méditation et la tête haute. La pierre d'émeraude est une pierre précieuse vert foncé, qu'on trouve par minuscules bouts. Mais là, ce Bouddha sacré était énorme, sculpté dans une pierre de 75 cm. 

 

J'espère que demain, on pourra aller voir le marché flottant !  

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Aujourd’hui, visite de l'aéroport !

Aujourd’hui, déjeuner américain (oeuf, saucisse, pancake), puis balade sur le quai du Mékong en vélo. Nous tournons dans un petit jardin et nous baladons entre les massifs fleuris. Je m'amuse à faire de larges demi tours dans le sens inverse de celui de notre route, puis à rattraper papa et maman, tout en imaginant que je faisais la course. Et après avoir rendu les vélos, nous choppons un tuk tuk pour aller à l'aéroport. Une fois là bas, Mireille fait le check in, enregistre ses bagages, et pour un au revoir joyeux, nous mangeons une glace tous ensemble. Au fil du goûter, Mireille nous demande : "main gauche ou main droite ?" Samuel choisit la main droite, et Mireille lui tend une petite pochette avec de petites croix et des losanges brodés. Arthur choisit lui aussi la main droite, et Mireille lui donne une nouvelle pochette, mais cette fois, différente. Sur une face, il y a des éléphants, et sur l'autre, de petits triangles et des motifs géométriques. Puis je demande à Mireille la main gauche, celle que les garçons n'avaient pas choisie, et elle me sort une pochette assez ressemblante à celle d'Arthur, avec des éléphants sur une face, et des losanges sur l'autre. Celle d'Arthur est bleue, la mienne est rouge... je préfère la mienne, ça tombe bien ! Merci beaucoup Marie Merveille ! Moi, j'ai trouvé que c'était une manière très agréable de se dire au revoir...

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La clé du village

Après 4 heures de bus et une heure de pirogue, nous arrivons dans un petit village où presque personne ne parle anglais. Heureusement, on a eu de la chance, nous sommes tombés sur une dame qui parlait un peu anglais, et nous a emmenés dans de petits bungalows, avec nos copains rencontrés dans le bus. Après une heure ou deux de jeux, toute la tribu va se balader. Puis, après quelques heures de marche sur un petit sentier, nous arrivons à un endroit où il y avait une petite rivière et deux ponts. Quand on traversait l'un des ponts, on découvrait un paysage de rizières. De l'autre côté du pont, une petite grotte était creusée naturellement. Pendant la guerre du Viêt Nam, les laotiens venaient s'y cacher. Avec les lampes torche, nous avons pu explorer cette grotte. Au fond, il y avait trois tunnels différents.

 

Après de nouvelles heures de marche sur un sentier qui ressemblait au premier, un petit village avec des maisons en bois et en tôle nous attendait. De grosses grappes d'enfants étaient de partout dans la rue de terre centrale. Ils étaient très excités de nous voir visiter leur village, alors on s'est dit : "il faudrait qu'on joue avec eux". Puis on a commencé a faire une farandole en chantant, et on a eu l'idée de faire une "clé de Saint Georges". Alors, Maryama et Mireille ont donné un exemple, et les enfants ont tout de suite compris. Ce qui était très rigolo, c'est qu'ils remarquaient tout de suite qu'ils avaient la clé, parce qu'ils ne fermaient pas les yeux ! Quand l'un d'entre eux remarquait la clé derrière son copain, il la designait du doigt, alors l'autre enfant se retournait, la prenait et courait. C'était trop trop trop rigolo, le meilleur moment de la journée pour moi. Juste avant de se quitter, je leur ai donné la clé. Maintenant elle appartient au village ! J'espère qu'ils rejoueront ensemble, parce que c'était vraiment trop bien ! Maintenant, c'est la clé du village...

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J'ai jamais vu des escaliers aussi frigorifiants !

Aujourd’hui, avec Elise et Thomas, et Morgane et sa soeur, nous sommes partis voir des cascades. A l'entrée des cascades se trouvaient des cages avec des balançoires et de petits paniers suspendus. A l'intérieur se trouvaient des ours, dont deux étaient en train de se faire un câlin, on aurait dit une vraie bagarre. Ils ouvraient la bouche, obligeaient l'autre à se mettre debout, faisaient oui et non avec leur tête, et même qu'à un moment, l'un s'est perché sur une balançoire, et s'est balancé, tandis que l'autre ours suivait le mouvement des yeux. 

 

Bon, je vous ai parlé des ours à l'entrée de la cascade, mais je ne vous ai pas encore parlé de ce que mon titre veut dire. Pour vous expliquer,  il faut parler de la cascade. Cette chute d'eau ressemblait à des escaliers, parce qu'il y avait une petite chute, puis un endroit lisse, l'eau retombait sur les pierres, continait son chemin, et ainsi de suite. L'eau était glacée. Nous avons beaucoup beaucoup marché le long du petit ruisseau, puis nous sommes arrivés à la cascade principale, celle qui est en photo sur le mur de notre hôtel. Après l'avoir remontée, nous marchons quelques minutes dans la boue, et nous arrivons à la piscine suspendue dont Benjamin nous a parlé. C'est un petit chemin d'eau qui trace son parcours dans la jungle. Nous nous sommes baignés. A nos pieds, on pouvait trouver des branches qui passaient de partout, alors il fallait y aller doucement, et tâter avant de poser son pied. C'était comme un jeu de piste. Moi,  j'étais tranquille sur mon palanquin, appelé Elise ! On était sous les arbres, qui nous faisaient de l'ombre, mais dès qu'il y avait un petit rayon de soleil, l'ombre était tachetée. C'était magnifique, ou plutôt exquis, ou bien succulent, ou alors merveilleux ! C'était un vrai régal ! 

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Au Laos, la vie est bleue comme une orange...

Il y a assez longtemps, nous avons organisé une balade en montagne. Je vais vous dire comment elle s'est passée. Le matin, après un super bon pancake dans un petit restau indien non loin de notre hôtel, nous avons pris un mini bus. Arrivés à un point d'altitude,  le guide nous explique qu'au premier étage du plateau, il pousse les bananes, au deuxième, les pommes de terre et ananas, au troisième, les théiers et caféiers. Il nous a expliqué qu'on irait tout en haut du plateau, voir les plantations de café. Une fois arrivés en haut du plateau des Boloven, le bus nous laissa, et l'on marcha pendant une heure et demi dans l'humidité. Nous étions sur un petit sentier de terre, entourés de plantations de caféiers. Au milieu, il y avait des maisons sur pilotis. Le guide cueillait des grains de café rouge, les ouvrait et nous les donnait, pour qu'on suce la petite graine. Il nous a aussi expliqué que les cultivateurs faisaient ça pour reprendre de l'énergie quand ils étaient fatigués... comme les feuilles de coca en Bolivie et au Pérou. Et tout en continuant, le guide me posait des questions en anglais,  et j'essayais de comprendre,  car il n'y avait ni papa et maman, ni Mireille à côté de moi. J'ai compris pendant un long moment, puis j'ai appelé papa pour qu'il me traduise, car il me demandait ce qui pousse en France. J'avais expliqué que le thé ne poussait pas chez nous... Je lui ai dit qu'il poussait des fruits rouges, comme la cerise, la framboise et la mûre.... Il m'a demandé si la papaye poussait en France ? Je lui ai dit non, celles qu'on trouve en France ne sont pas bonnes, parce qu'elles sont importées, et souvent vertes. (ici, on mange de la papaye et de la mangue verte en salade, avec d'autres légumes). Mais de toutes façons,  moi, j'aime pas la papaye ! Qu'elle soit orange, rose, verte, ou blanche... Et nous avons continué notre conversation pendant longtemps, c'était très intéressant. La plupart du temps, j'essayais de comprendre ses phrases en anglais, puis je lui disais ce que j'avais compris en français, et il me disait si c'était ça ou pas.
Tout à l'heure, je vous ai dit qu'on faisait juste une balade dans la forêt, et qu'il y avait des ananas, des bananes, du café et du thé qui poussaient à différents niveaux d'altitude. Mais je n'avais pas précisé qu'on allait voir des cascades ! Après notre longue conversation, nous arrivons à une grande cascade, très large. Dessous, il y avait comme une grotte. On aurait pu passer sous la cascade ! C'était un radeau qui aurait pu nous y emmener. Car il y avait une corde accrochée d'un bout à l'autre du petit lac où se déversait la cascade. En tirant dessus, le radeau avançait... Là, nous avons mangé, et le repas était servi sur des feuilles de bananier : viande séchée,  riz gluant, oeuf, coeurs de palmier, légumes, et sauce machin qui arrache. Moi, j'ai mangé de tout, sauf du coeur de palmier, de la sauce machin qui arrache, et du riz gluant. 
Je viens de vous raconter la partie la plus calme de la journée ! Mais maintenant, je vais vous raconter la partie la plus salissante, la plus glissante, la plus amusante et la plus mouillante de la journée. 
Dans l'après-midi, après avoir parcouru un grand champ de caféiers où il y avait des spider jaunes et noirs qui tissaient leur fil, nous arrivons à un point de vue. Là,  on prend le temps d'admirer, on prend des photos de famille, puis le guide dit : "en route, on va voir les 2 cascades, là bas" ! Mon petit frère ajoute "encore des cascades" ! Tandis que mon grand frère part devant avec sa machette, qui était tout simplement un bâton. Le guide repasse devant, car le chemin devient très glissant, à cause de la mousson. Nous sommes en saison des pluies, mais heureusement, il a plu seulement pendant qu'on était dans le mini van ! Nous sommes rapidement couverts de boue tous les 6 de la tête aux pieds ! Heureusement, le guide nous tient dans les passages les plus glissants... lui, il est tombé zéro fois ! Puis nous arrivons aux cascades. Après un moment super glissant, salissant, marrant, joyeux... nous découvrons la cascade. Là, on se baigne, ça fait du bien de se désembouer ! 
Depuis, on a repris le bus plusieurs fois, et aujourd'hui, nous sommes à Thakhek. Hier, à Savannakhet, dans un restau, il y avait une bibliothèque avec de petits livres qui parlaient de la vie des bonzes, de l'école pour les laotiens, des fleurs de lotus... Nous avons demandé si on pouvait en acheter un, les dames ne parlaient pas anglais, mais nous ont fait signe qu'elles nous l'offraient... Je suis très contente de ce beau cadeau écrit en laotien, j'ai choisi le livre qui raconte la vie des bonzes, je ne pourrai jamais le traduire mais il est beau !
Maintenant,  traduction de mots laotiens :
Khop chai laï laï : merci beaucoup 
Kho chai : merci
Bon be nia : de rien
Sabaidee : bonjour
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Une casquette au fond du Mékong

Hier, nous avons loué des vélos et nous nous sommes baladés sur notre île. Pendant la nuit, il avait beaucoup plu, alors il y avait de grandes flaques que nous esquivions. C'était super amusant. C'était des chemins très très étroits, on roulait sur les cailloux qui nous faisaient zigzaguer par-ci par-là. Même que parfois,  on fonçait dans les rizières. Quand je n'arrivais plus à démarrer parce que les roues de mon vélo étaient trop enfoncées dans la boue, je me consolais en me disant : "bon, mais eux travaillent dans les champs, ils ont de la boue jusqu'aux cuisses". Après quelques kilomètres un peu comme ça,  voyez vous,  nous sommes arrivés sur un petit pont, qui nous faisait à tous beaucoup penser au pont de Mataïva. Il nous a emmenés sur une autre île, avec de nouveau des flaques d'eau, et nous sommes arrivés à un embarcadère. Là, on mange, et on prend un bateau pour aller voir des dauphins d'eau douce. Ils sont de la famille des orques, mais ressemblent aux belugas. Savez vous quel est l'ancêtre des dauphins ? Je vous laisse deviner.... Mais si vous ne trouvez pas, lisez la phrase suivante : c'est une bête à 4 pattes, poilue, avec un nez tout rond et une colonne vertébrale toute tordue.... un truc dans le genre d'un ours ! Ces dauphins là n'étaient pas curieux, ils ne venaient pas sauter à l'avant de notre bateau, ne s'amusaient même pas avec les déchets qui flottaient... même pas avec ma casquette, qui est tombée à l'eau !  Mais quand on a voulu la récupérer, elle avait déjà coulé ! J'ai laissé un trésor au fond du Mékong... C'était rigolo, parce que les dauphins étaient dans une zone sans courant, qui était dans le Cambodge, qui était dans le continent, qui était dans l'ocean, qui était dans les milliers de mimis qu'on nous a envoyés, qui étaient dans les galaxies, qui étaient dans l'univers. Donc voilà, un peu dans tout ça on trouvait les dauphins d'eau douce. Ça faisait bizarre de passer la frontière sans même s'en rendre compte. Après tout ça nous avons repris les vélos toujours en roulant dans la gadoue. Nous sommes arrivés à des chutes d'eau. Elles ne fumaient ni de froid ni de chaud mais c'étaient les gerbes d'écume qui nous donnaient l'impression qu'elles fumaient. Aujourd'hui c'était pareil mais en pire. On est rentré et j'essayais même pas d'esquiver les flaques d'eau tellement il y en avait. Papa et Arthur ont eu un pneu crevé avec leur vélo. On ne peut pas dire que c'était désagréable. En fait on était la vraie équipe des craspouilles quoi !!

 

Gros bisous craspouilles à tous.

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Bonne nuit soleil sur le Mékong

Aujourd’hui, on change de pays. On passe notre première frontière avec Mireille. C'est celle du Laos. Wouhou ! Mais on n'était pas seulement avec elle, on était aussi avec un couple français avec lequel nous avons beaucoup discuté et joué. Nous, on a eu du mal à passer la frontière alors ils nous ont attendus. Pendant ce temps, notre bus est parti sans eux et sans nous. Une fois le problème réglé un minibus est arrivé. Nous avons fait quelques kilomètres et nous avons doublé le bus qui ne nous avait pas attendus ! Il était en panne au bord de la route. Là on s'est tous bien marrés !  Pendant le reste de la route, il nous ont proposé de jouer au jeu des devinettes. On y a joué jusqu'à ce qu'ils descendent du bus. Puis, on a continué seuls. Ensuite, nous sommes arrivés à l'embarcadère puis nous avons pris une petite barque qui nous a emmenés sur une petite île du Mékong. Là on s'est renseigné pour faire du kayac et du vélo, on a laissé nos sacs dans une agence pour aller choisir un hôtel. En se baladant, on a trouvé plusieurs hôtels au bord du Mékong mais il étaient complets. Au bout d'un moment, nous en avons trouvé un autre où il restait 3 chambres qu'on a prises. Puis on est allé boire un jus au petit restaurant de l'hôtel. Au bout d'un moment nous sommes remontés dans notre cabanon pour nous doucher et après nous sommes sortis sur la terrasse de notre superbe maison sur pilotis pour voir le coucher de soleil sur le fleuve.

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Encore Angkor encore et toujours... et y'en a marre

Aujourd'hui je vais vous parler de ce que j'ai beaucoup aimé dans le temple d'Angkor. Il y avait des arbres dont les racines s'enroulaient autour des pierres archéologiques. Ça j'ai adoré. Mais aussi des visages à 4 faces sculptés dans la pierre. Ce que j'ai aussi beaucoup aimé c'était que c'est dans la jungle et tout n'est pas restauré. C'est sous les racines et les tas de feuilles. On avait l'impression d'être des archéologues. C'était vraiment mag- nifique ! ! Mais je peux tout de suite dire que j'ai préféré les sites mayas et incas. C'était pas aussi émouvant que ce que racontent les guides.

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Des maisons sur échasses

Hier, nous sommes arrivés au lac le plus poissonneux au monde après une heure de tuk tuk. Là, il y avait des barques sur lesquelles les touristes montaient pour se promener entre les maisons sur pilotis. Elles sont très hautes parce que le niveau de l'eau monte à une saison précise, et qu'elles sont construites adaptées. En saison des pluies, les enfants vont à l'école en barque ! Et à propos d'école,  sur le chemin du retour,  on s'est arrêté pour visiter l'école et un temple. Comme c'était dimanche, l'école était fermée et les enfants jouaient dans la rue. Il y avait même une association où les enfants apprenaient l'anglais ! En sortant,  nous avons rencontré une fille de 13 ans qui parlait très bien, et qui a dit à maman qu'elle avait appris à parler anglais dans cette association. Elle n'avait pas de papa et nous a posé plein de questions. Depuis la barque, nous avons touché l'eau du lac, elle était très très très chaude, plus qu'en Polynésie ! Nous nous sommes étonnés, sachant que c'est le lac le plus poissonneux du monde ! Nous nous sommes arrêtés à un restaurant flottant, où on pouvait manger du crocodile... Les crocodiles étaient dans une cage, on les voyait à travers. 

 

Et aujourd'hui, nous sommes allés en tuk tuk au musée national de Siem Reap. On a loué des audio guides à l'entrée, puis nous sommes partis à la rencontre du peuple khmer au fil des ans. Le numéro un et le numéro deux de l'audio guide étaient la présentation du musée. Ensuite, il y avait un petit film racontant le contenu du musée.

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C'est trop Magnifique !

Je ne vous en ai peut être pas encore parlé, mais je pense que les garçons si. J'en suis même sûre. Au Vietnam nous avons rencontré une famille française qui avait 2 enfants, Erwan et Solenn. Ils sont bretons. Nous nous sommes retrouvés à Phnom Penh au Cambodge. Ils nous ont fait découvrir une autre famille française qu'ils avaient rencontrée au Laos. Cette famille avait 2 enfants, Théotime et Gaëtan. Gaëtan et Solenn ont 12 ans, Théotime 10 ans et Erwan 9 ans.

 

Les trois familles, on est allé visiter un musée qui est un ancien lycée paisible, mais à partir de 1975 les Khmers Rouges ont chassé tous les habitants de la ville puis ont transformé le lycée en prison. Durant les 4 ans de guerrre, ils ont enfermé, torturé et tué plus de 20 000 personnes dans cette prison. Ils étaient torturés 3  fois par jour. Dans cette prison, tout était contradictoire. Les prisonniers n'avaient pas le droit de parler ni de s'asseoir. S'ils demandaient la permission de s'asseoir on leur donnait 15 coups de fouets. S'ils s'asseyaient, ils avaient 10 électrochocs. Dans l'audioguide, j'ai entendu un témoignage qui disait que quand on interrogeait les prisonniers, on les obligeait à dire ce qui n'était pas vrai et si la réponse ne convenait pas, ils étaient exécutés sur le champ. Les interrogateurs disaient que leur tête et leur corps marchaient ensemble. C'était très émouvant. Après cette visite sanglante, poignardante et cruelle, nous sommes allés visiter le palais Royal. Ça n'avait rien à voir. Nous n'étions plus que deux familles, les bretons et nous. Dans une salle, il y avait un bouddha en or incrusté de 2 000 diamants. Il était entouré de plein d'autres objets précieux. L'extérieur du palais était d'architecture khmère. C'était magnifique. A l'intérieur des temples, on n'avait pas le droit de prendre des photos.

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Suite et fin

Alors, ils allèrent à la grande ville, qui n'était pas loin, et empruntèrent du matériel, et discrètement, dans la nuit, les ramenèrent dans leur bidonville. Tous ensemble, ils commencèrent à aplatir un grand terrain de forme bizarroïde. Puis ils commencèrent à construire, mais cela demandait de gros gros efforts. Tous les villageaois firent une manifestation pour arrêter de faire ce palais. Ça leur demandait beaucoup trop d'efforts. Le pêcheur se mit en colère,  puis, au bout de plusieurs jours, dit : "d'accord,  arrêtez de m'aider, mais moi, je continuerai ". Tout le monde se moqua de lui avec un fou rire et de méchants éclats. Le pêcheur leur prometta (sic...) qu'un jour, ils seraient tant émerveillés du palais qu'ils deviendraient aveugles. Et un nouvel éclat de fou rire retentit. Arcaf, son copain, continua à l'aider pendant plusieurs mois. Et un jour, ça lui prit la tête, alors il dit : "continue à faire ce fichu palais tout seul !" Alors, pendant encore des années et des années, le brave pêcheur continua à se prendre la tête à construire son propre palais. Et pendant ces longues et dures années, les autres villageois du bidonville se disaient tous les matins en partant pêcher sur leur barque, que Potaïch était complètement cinglé, et qu'il mourrait dans pas longtemps. Or, un beau soir, un soir où la pleine lune brillait plus que jamais dans le ciel, un serpent venant de si haut se glissa, se hissa sur la terre aux pieds de Potaïch, fit une danse, et se transforma en anguille. Une anguille ressemblant à celle qu'il avait à l'hameçon de sa canne le jour où il eût l'idée de construire un grand palais. Le serpent transformé en anguille l'aida,  rien qu'en dansant une danse incroyable. Alors, le pêcheur la suivit, et au fur et à mesure qu'elle passait à un endroit, le palais se construisait, mais... tout dépenaillé. Au bout d'un moment, il vit sa canne à pêche avec la mue de l'anguille accrochée à l'hameçon, et il comprit que c'était une anguille magique qui lui avait donné l'idée de construire le palace. Alors, il sauta de joie, et pendant plusieurs semaines, chercha un remède pour que l'anguille devienne humaine. Un jour,  à l'aide de son copain qui ne connaissait pas le secret, un remède qui lui sembla idéal. Et effectivement,  c'était le bon remède. Languille se transforma, et aida le pêcheur. Celui-ci était un peu honteux d'avoir de l'aide, mais quand même content d'avoir réussi son beau projet de palais. Car tous deux avaient réussi à former correctement le palais, avec des sculptures magnifiques, des lustres incroyables, des diamants de partout... Quand le palais fut complètement fini, les villageois levèrent la tête au ciel, comme chaque matin, chaque midi et chaque soir pour faire leur prière, et virent les toits du magnifique palais avec l'architecture khmère. Se demandant ce qu'il se passait, ils se rapprochèrent et entendirent des chants, traversèrent une magnifique forêt fleurie, et arrivèrent au palais. Voyant l'anguille qui s'était transformée en serpent, puis en humain, et qui dansait avec Potaïch, ils se dépècherent de rentrer au bidonville, prirent de grandes tiges de bambou, des palmes, les ajoutèrent, les firent sécher,  puis les fourrèrent dans un gros camion polluant. Plusieurs s'occupèrent de fabriquer de beaux vetements d'or et d'argent, dautres des déguisements, d'autres encore des instruments de musique. Puis tous allèrent dans la forêt pour faire une grande cérémonie. Dautres demandèrent à Potaïch de l'argent,  du bronze,  de l'or,  des pierres précieuses... Le roi leur dit de se servir dans un bac pour broder des vêtements précieux et jne majestueuse couronne,  et seulement deux jours plus tard, ils firent le couronnement du roi Potaïch. Celui-ci ne se doutait de rien, restait enfermé dans son palais, à contempler son oeuvre. Puis des chants et des cris l'attirèrent. Il se laissa guider par la musique, et so  meilleur copain lui posa la couronne sur la tête. Pendant une ou deux minutes, les chants cessèrent,  puis ils reprirent. Tous ensemble,  ils dansèrent. Que faisait l'anguille pendant ce temps ? Elle les observait, et vu qu'elle était magique, elle fit la joie des villageois. Potaïch fut servi jusqu'à sa mort, mais changea de nom, pour s'appeler Sokono. C'était un nom sacré. 

 

C'est une histoire que j'ai inventée, alors ne croyez surtout pas que c'est la vérité ! 

 

Nous sommes allés voir ce Palais Royal, avec l'architecture khmère. Je vous raconterai plus tard...

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Retrouvailles au Cambodge

La journée de retrouvailles avec les copains a commencé par le musée national du Cambodge. Puis on est allé voir un temple avec des sculptures, de l'encens et des fleurs de lotus retroussées. Après la guerre le musée a été reconstruit. Il y a eu une guerre très importante pendant laquelle ils ont abandonné le musée et des chauves souris s'y sont installées. Et quand ils l'ont repeint, elles sont parties. Le batiment est Khmer. 

 

Je vais vous raconter une histoire :

 

Il était une fois un bidonville de khmers au bord d'un grand fleuve. Les khmers étaient des pêcheurs, ils avaient l'habitude de pêcher tous les jours. Un jour, un jeune pêcheur, une anguille accrochée à l'hameçon de sa canne à pêche, eut tout d'un coup l'idée de faire un grand palace, car les kmers étaient pauvres et en avaient marre. Alors, il alla dans la forêt, qui n'était pas loin de chez eux, et vit des arbres avec des racines incroyables, accrochées à des débris de pierre. Il se dit : "ici, c'est l'endroit idéal pour construire notre royaume". Alors, il commença à se poser la question de comment il allait s'y prendre, et aussi avec quoi ils allaient construire leur cité. Durant de longues semaines,  il lui vint l'idée de creuser à la recherche de minerais, de tout et n'importe quoi. Alors, il prit une grosse pelle puis commença à creuser, loin de l'endroit où il voulait constuire la cité. Tant et si bien qu'au bout de quelques semaines, il trouva quelques veines d'argent. Pendant ce temps, les villageois se demandant où était passé le pêcheur, étaient inquiets. Alors, un soir, quand il rentra chez lui, ses parents lui demandèrent "où vas tu pour qu'on ne te voie pas de toute la journée ? "Le pêcheur répondit "je vais dans la forêt, je me balade, voir si je ne trouve pas des herbes aromatiques à manger". Puis il sortit de sa maison, et les gens dans le village lui posèrent tous la même question, et il leur faisait à tous la même réponse qu'à ses parents. Un jour, son meilleur ami lui posa la question. Alors, cette fois ci, il lui révéla la vérité, et il lui dit qu'il fallait s'y mettre tous ensemble, pour avoir plus de temps, et pour que le bâtiment soit mieux construit. Son copain, nommé Arcaf, lui dit "alors allons prévenir les autres villageois tout de suite". C'est ce qu'ils firent. Et le lendemain, tout le monde quitta le village une pelle à la main, et se mit à creuser à différents endroits. Ils trouvèrent du bronze, de l'argent, de l'or, et plein d'autres matières, pendant que Arcaf et son copain Potaïch dessinaient l'architecture. Une fois toutes les matières récoltées en grande quantité, Potaïch se demanda comment ils feraient le bâtiment, car vu qu'ils étaient très pauvres, ils n'avaient pas de machines pour la construction. Suite au prochain épisode...

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On apprend des nouveaux mots mais on les oublie vite

Depuis le début de l'Asie, il y a une langue touristique et une langue par pays. La langue touristique est l'anglais. Et la langue du pays c'est le vietnamien pour le Vietnam, le cambodgien pour le Cambodge, l'indonésien pour l'Indonésie, le laotien pour le Laos, le thailandais pour la Thailande. Et il y a aussi les dialectes de certaines régions. Et en Indonésie chaque île a sa langue. 

Rien que pour dire merci, en javanais c'est "trimakassi", en balinais "suksuma" et on répond "suksuma moali". Les vietnamiens disent "kam'oun". Les cambodgiens disent "ork'oun". Ça fait beaucoup à retenir !

En plus, les alphabets sont différents du nôtre. En Indonésie et au Vietnam, ça ressemble au chinois. Et au Cambodge, c'est un vrai graphisme.

 

Voici le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme en Cambodgien :

មាត្រា ១

មនុស្សទាំងអស់ កើតមកមានសេរីភាព និងសមភាព ក្នុងផ្នែកសេចក្ដីថ្លៃថ្នូរនិងសិទ្ធិ។ មនុស្ស មានវិចារណញ្ញាណនិងសតិសម្បជញ្ញៈជាប់ពីកំណើត ហើយគប្បីប្រព្រឹត្ដចំពោះគ្នាទៅវិញទៅមក ក្នុង ស្មារតីភាតរភាពជាបងប្អូន។

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Changement de décor

Aujourd’hui, on découvre un nouveau pays, après 36h de voyage... mais pas tout à fait de bus : après 12h de bus et 9h de train, on est arrivé dans l'après midi dans un hôtel à Saïgon. On organise, on joue, on dessine. Et de nouveau ce matin, 10h de bus pour venir au Cambodge, là où notre amie Mireille nous rejoindra la semaine prochaine. Ouf ! Mais aussi : youpi ! Ici, le pays est un royaume. Il y a plein de temples et de cités dorées, argentées, avec des formes pointues, rondes... bizarres. C'est l'architecture khmère. Moi, j'adore ça. En plus, un fleuve les entoure. Et pas n'importe quel fleuve : le fleuve saïgonais et "phnom penhais", vietnamien et cambodgien, qui prend sa source en Chine et traverse beaucoup de pays avant de former un delta qui se jette dans la mer de Chine : le Mékong... 

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Ca fait du bien de sortir de la grosse ville !

Aujourd’hui, journée vélo... trop cool !

Dans la campagne on se balade avec deux guides qui parlent français. De temps en temps on s'arrête pour prendre des photos et visiter des petites choses. 

 

Il était une fois une famille autour du monde. Un jour, elle décide de faire du vélo. Alors elle loue un tour à la journée et elle s'arrête souvent pour visiter des petites  choses dont la première était une fabrique de bateaux en bois presque tout chevillés. Les clous traversaient toute la coque puis ils rajoutaient de l'épaisseur pour qu'ils ne dépassent pas. Puis, la famille fait plusieurs autres activités comme le bateau panier tressé en bambou et fini avec de la bouse de vache enduite de résine, le tissage de nattes de jonc coloré ou non, et séché au soleil pour fixer la couleur, visiter une fabrique d'alcool de riz. Après fermentation, le riz bouilli est cuit pendant 6 heures et produit de l'alcool. Mais aussi, cette famille devait faire la visite de l'incrustation de la nacre dans les meubles en bois, mais les artisans avaient un mariage ce jour là, alors la famille n'a pas pu voir ça. après cette journée, elle est allée bien dormir, dans un hôtel très confortable, et une ville très paisible. Et voilà un petit peu comment sont les journées des familles autour du monde.

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La rivière des parfums de l'Asie du sud-est

Hier, nous avons fait une journée moto... ou plutôt, scooter. Au milieu des buffles qui étaient au milieu des rizières, qui étaient dans l'eau. Nous avons aussi visité un temple. Mais il s'est mis à pleuvoir, alors nous avons repris la moto et fait demi-tour, sous les ponchos de pluie. C'était très rigolo. Et après ça, nous avons pris un bus de nuit qui a traversé la moitié du Viêt Nam. Et aujourd'hui, nous avons visité une cité interdite qui était à l'intérieur d'une cité impériale qui était à l'intérieur d'une citadelle qui était à l'intérieur d'une ville qui était à l'intérieur d'un pays qui était à l'intérieur d'un continent qui était sur la terre qui était à l'intérieur de l'univers qui était à l'intérieur d'une galaxie. Dans la première cité, la cité interdite, il y avait des jardins royaux, une chaise royale, des petites statues en or, des magasins et tout avait de l'or. La citadelle est classée au patrimoine par l'UNESCO.

Dans la cité impériale, il y avait des poèmes écrits en Vietnamien et en Chinois, un nouveau trône et des salles qui contenaient plein de photos des rois. Dès que l'empereur mourait il y avait son fils aîné qui prenait sa place même si c'était un enfant. Il devait gouverner, apprendre et ne pas se déconcentrer. Il ne pouvait pas jouer, dire des mauvaises choses et il n'avait pas de temps pour s'occuper de lui. Moi, je n'aimerais pas être à sa place.

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Nénuphars qui s'éclaire sous les étoiles

Pour aller à Ninh Binh et faire la baie d'Halong terrestre nous avons pris un bus trop classe pour nous les français mais tout simple pour les vietnamiens. C'est un bus avec trois rangées de lits superposés, une couette, un oreiller, des toilettes et au fond une petite pièce avec un lit à 2 places et un étage. Il traverse tout le pays. Nous avons fait une étape de 3 heures et ce soir nous resterons toute la nuit.

 

Maintenant parlons de la journée de balade au milieu de la baie d'Halong terrestre. Nous avons fait 2 balades. La première sur une rivière qui traversait certaines fois des grottes. Il y avait des stalactites tombant du plafond, avec des veines de quartz qui brillaient et faisaient de la lumière en scintillant. Il y avait une végétation incroyable mais moins belle que celle de la deuxième balade qui était au milieu des rizières. Les barques allaient dans les nénuphars dont on cueillait les feuilles pour faire des chapeaux, ainsi que de jolies fleurs de lotus fermées ou épanouies.

 

Dans cette balade on passait seulement sous trois grottes. Il y avait beaucoup de monde qui se baignait lorsque nous sommes rentrés et nous avons laissé la moitié de nos fleurs à l'hôtel.

 

Après on a essayé de prendre un bus de nuit, mais il n''y avait pas de place alors on est resté un jour de plus.

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Découverte de la belle baie en jonque

Après plusieurs heures de voiture, puis de bateau, puis de bus, nous arrivons à l'endroit où il faut prendre une barque pour aller sur notre jonque. Nous sautons dans le bateau, nous visitons les chambres (qui sont comme des chambres d'hôtel), puis nous montons sur le pont, le bateau démarre, et c'est parti pour l'aventure au milieu des pains de sucre. Comme le dit Arthur, vous devez vous imaginer du pain avec du sucre ? Mais en fait, ce n'est pas du tout ça ! Il s'agit de rochers flamboyants avec de la végétation qui pousse dans tous les sens et de partout. Ils sortent de la mer de partout, et sont bosselés, pointus ou tout ronds et lisses, troués... avec plein de formes différentes. Le bateau se balade entre, en direction de bouées où il s'amarre pour qu'on plonge en pleine mer. C'est une baignade spéciale, dans un cadre spécial, dans une baie... mais pas n'importe laquelle : dans la baie d'Halong maritime. Et dans 2 jours, nous irons visiter la baie d'Halong terrestre. En fait, nous n'étions pas dans la baie d'Halong, mais dans la baie de Lan Ha. Un peu de partout dans la mer, il y a des villages flottants, avec des maisons flottantes. Imaginez vous comment cela est ? Je vous le demande, parce que c'est trop dur de vous l'expliquer. Devant elles, il y a plein de parcs à poissons où le bateau s'amarre pour regarder les poissons. Sous le plancher, il y avait, caché, un énoooooorme poisson, dans un tout petit filet. Caché, parce que les pêcheurs avaient peur qu'on le leur vole, de même qu'il y a des chiens pour monter la garde à cause des voleurs. En sortant de la baignade,  Samuel, Arthur, papa et maman étaient tout frippés, mais moi, c'était normal, parce que j'avais déjà vécu des millions et des millions de siècles... Du pont de la jonque, d'où nous avons sauté pour nous baigner, hier soir, nous avons lu un chapitre de l'histoire de Philéas Fogg, le Tour du Monde en 80 Jours, au milieu de toutes les étoiles. Vous voyez comme c'est une aventure ? 

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L'hypoglycémie, c'est vraiment nul, mais un spectacle, ça requinque tout !

Aujourd'hui, nous nous sommes levés et j'ai refusé mon petit déjeuner parce que j'avais mal au ventre, et j'avais l'impression que je ne pouvais plus rien faire. Et toute la matinée,  j'ai été en hypoglycémie, jusqu'au repas. Après avoir bien dévoré une soupe qui piquait énormément, mais quand même moins que celle de papa et maman, j'étais de nouveau en pleine forme ! Mais avant le repas, une dame m'a offert un bon jus de maracuya parce qu'elle avait vu que j'avais envie de vomir, alors on lui a acheté un chapeau, et elle m'a offt une casquette. Et après ma grande aventure de vraie hypoglycémie, nous sommes allés voir un spectacle de marionnettes vietnamiennes sur l'eau. J'ai préféré les marionnettes en peau de buffle d'Indonésie, mais le fait que ce soit sur l'eau et pas dans un théâtre d'ombre était plus extraordinaire. Le spectacle était génial, et j'ai pu en profiter beaucoup plus que de la visite du site de ce matin. Ce matin, quand j'étais en hypoglycémie, on est allé voir un merveilleux site, qui était une pagode au milieu d'un lac. A l'intérieur,  il y avait une pièce où des gens priaient, et une autre où il y avait une grosse tortue naturalisée, c'était la tortue de la légende que je vais vous citer.

 

Il était une fois, une tortue immense, qui vivait dans un petit lac, au milieu d'une grande ville, avec pollution, circulation et bruit. Un jour, un pêcheur qui venait pêcher tous les jours dans le lac, vit la tortue sous un éclair, et la tortue lui offrit une épée en or, en lui disant qu'il avait été choisi pour sauver son peuple. Une fois revenu sur la rive avec sa petite barque, il fut élu roi, et chaque soir, il continua à pêcher... jusqu'à ce qu'il retrouve la tortue. Dans un nouvel éclair foudroyant, elle lui arracha l'épée des mains, puis disparut sous une vague d'ouragan. D'ailleurs, elle rôde encore dans les petites vagues du lac...

 

Il y a quelques années,  des scientifiques ont découvert qu'elle avait des blessures sur sa carapace à cause de la pollution du lac. Alors, ils l'ont capturée, ont nettoyé le lac et l'ont remise dans l'eau. On ne sait pas ce qu'elle mange, de quoi elle vit, ni quel âge elle a. On suppose qu'elle a 600 ans. 

 

PS : j'aimerais que mon papi vive aussi jusqu'à 600 ans... (à lui lire !)

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Un "hi" indonésien, malais et vietnamien

Hier, on a pris un avion qui nous a emmenés à notre superbe escale à Kuala Lumpur, en Malaisie. Ce qui est dommage, c'est qu'on n'a pas eu le temps de visiter... On a quand même fait 3 pays en 2 jours ! Parce que ce matin, on a pris un autre avion jusqu'ici, au Viêt Nam. Et maintenant, on est très très fatigué. Demain, on ira visiter Hanoï, et peut-être manger des pho (on prononce "feu"), les soupes vietnamiennes. 

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On découvre de drôles de choses à Jakarta

La journée d'hier était la visite de la 3 ème plus grande mosquée du monde. Il fallait se couvrir les jambes,  les épaules et le corps entier. Mais il fallait surtout ne pas voir les cheveux des femmes,  alors elles portaient un voile. Et les hommes portaient un chapeau blanc et une chemise blanche. Tous les jours de la semaine, les femmes avaient le droit de descendre dans la grande salle de prière générale... sauf le vendredi. Et comme on a fait la visite vendredi,  il n'y avait que les hommes en bas. Une dame a cru que j'étais une petite fille indonésienne, parce que j'avais la jupe et le voile. Un monsieur nous a fait visiter, nous a montré les anciens tambours pour l'appel à la prière, quand il n'y avait pas l'électricité pour le chant du muezzin. Dans la mosquée on n'a pas le droit de rentrer avec ses  chaussures. 

 

Mais ce n'est pas tout. Dans la journée il y avait aussi la visite d'un musée gratuit avec 2 parties. Une d'art contemporain et une sur la peinture et la sculpture. Les peintures avaient des milliards de choses à comprendre et on ne comprenait pas tous la même chose. Ça me semblait normal. Ce musée n'était pas si passionnant. 

 

Chao.

 

Aujourd'hui nous avons visité un zoo aussi minable que minable. 

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La comparaison de monuments connus

Depuis le début du voyage, nous avons vu plein de monuments, de décors, de paysages très connus et nous les avons dessinés sur nos cahiers, comme le Monas en Indonésie,  dans la ville de Jakarta où nous sommes en ce moment.

 

Le Chimborazo, volcan en Equateur où il faisait très froid. 

 

La Mitad del Mundo en Equateur, un monument très connu.

 

Le Harbour Bridge à Sydney et en Nouvelle Zélande.

 

Mataïva, un atoll avec cocoteraie, bande de sable et 70 vasques réticulées. 

 

La tour Eiffel à Paris avant que nous prenions l'avion pour le Guatemala, notre premier pays.

 

Borobodur, un rond dans un carré en Indonésie. 

 

Les mosquées Indonésiennes. 

 

Les rizières asiatiques. 

 

Les temples et pagodes.

 

Les fleurs bizarres avec de gros lézards.

 

Le rebus Australien. (os-trait-lit... merci les z'Oustric !)

 

Les réservoirs d'eau du geyser de Rotorua et ses gros nuages de fumée.

 

Les decoupages-collages de Nouvelle-Zélande.

 

Une page explicative de Nouvelle-Zélande.

 

Des poissons multicolores tourbillonnant autour d'un calamar sans tentacules.

 

Des moais de l'île de Pâques.

 

Le camping de l'île de Pâques.

 

Le jardin de nos amis à Santiago du Chili.

 

Les observatoires astronomiques de Vicuña. 

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Attention, kriss kriss, ça coupe !

En ce moment, j'ai toujours envie d'écrire plusieurs articles de blog chaque jour, et on n'a pas toujours le temps ! Alors ce soir, j'en fais un deuxième, sur les kriss, et je vous dis que j'aimerais aussi écrire sur les mosquées, l'hygiène en Indonésie, les métiers rencontrés... Mais là, je vais vous parler des kriss.

 

Hier, sur une rue fort désagréable, avec circulation, pollution, bruit et odeurs d'égoûts (ou de dégoût... en tout cas, pas agréable ! ), il y avait un petit trottoir où des marchands s'étaient installés pour vendre leurs objets : chapeaux asiatiques, marionnettes, instruments de musique comme des crécelles, tissus de batik, chaussures... et kriss ! Des couteaux artisanaux typiques d'ici, la lame dorée en zig zag, décorée de sanscrit (enfin, ceux qu'on a achetés ! ). Le fourreau est en bois, certains ont de faux diamants et rubis, ceux du sultan avaient de vraies pierres précieuses ! Et moi, je pense que j'ai fait un très très très très très  bon choix de kriss, et vous me direz quand vous le verrez affiché dans ma chambre, en France !

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Quelles marchandises !

La journée a tout d'abord commencé par la visite du musée de la marionnette avec des marionnettes du monde entier, comme Guignol, apporté spécialement de Lyon pour atterir dans ce musée. Il y en avait aussi de Chine, du Japon, du Cambodge, du Viêt Nam, et bien sûr d'Indonésie ! Et devinez quoi ? Je les ai dessinées !  Enfin, pas toutes, parce qu'elles étaient tellement nombreuses, avec une finesse incroyable. Il y en avait de toutes sortes de tailles, de formes et de couleurs, mais aussi de matières. Les toutes premières que nous avons vues, celles que j'ai dessinées sur mon cahier, étaient en peau de buffle, gravées avec énormément de détails. Ce sont sans doute mes préférées. D'autres étaient taillées dans du bois, avec des habits de soie et de petites perles et graines brodées. Il y en avait en bambou tressé, et il y avait aussi celles de Sumatra. Ce sont juste des têtes en bois avec du tissu comme vêtements, avec lesquels des personnes s'habillent pour les animer. Cette fois là, c'est Samuel qui les a dessinées. 

 

Après un beau spectacle de marionnettes et un atelier avec essai de gravure sur un morceau de cuir de buffle, nous sommes allés manger au café Batavia. Batavia était l'ancien nom de la ville, mais aussi un nom de salade qu'on peut planter dans le potager.

 

Après on est allé dans un port où il y avait d'anciens bateaux traditionnels d'ici. Sur certains,  il y avait des hommes qui faisaient un travail encore et encore très difficile comme les mineurs et la fabrique de gongs. Ils portent des gros sacs de marchandises sur leur dos alors ça les abime. Les bateaux traditionnels sont faits à la main, tout en bois chevillé. Ils ne sont pas magnifiques, mais sont très vieux. Dans le port, il y avait plein de grues sur les bateaux et les camions, qui aidaient à décharger  les camions et à charger les bateaux. Une fois arrivés à la pointe, au bout de la rivière, il y avait trop de camions pour jeter un petit coup d'oeil sur la mer. Donc, demi tour complet !

 

A la xième vitesse nous sommes dans la chambre d'hôtel, pour prendre une douche après l'énorme chaleur de la journée et l'énorme pluie du retour, et faire le blog...

 

PS : on vient de recevoir un mail de Mili et je suis très triste parce que Papi va très mal...

 

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