Good bye Sydney

Encore une douce journée d'hiver à Sydney. Pour ce dernier jour, et après avoir accompagné hier Salomé soigner sa carie chez le dentiste, nous allons à la plage de Bondi, proche banlieue du cœur de la ville. La dune du début du 20ème siècle à cédé sa place à une urbanisation moderne et résidentielle. De sable, il ne reste qu'une grande langue qui occupe toute la largeur de la anse de Bondi où déferlent surfeurs et vagues.

Nous restons au bord de l'eau car la violence des courants interdit la baignade. Il faut dire que lorsque l'on voit arriver des rouleaux de plusieurs mètres de hauteur qui engloutissent les surfeurs, on n'a pas trop envie d'aller se mettre au milieu... Ce n'est pas grave, des tonnes de sable n'attendent que nous pour faire des trous et des animaux marins en tout genre avant que nous n'allions nous promener sur les falaises dominant la mer et séparant les différentes criques du secteur.

La mer de Tasman est décidément très belle, et très forte. Nous cherchons au loin si quelques baleines ne voudraient pas nous faire signe de la nageaoire... mais rien ne poind.

Tant pis, nous leur dirons au revoir demain depuis l'avion.

 

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Sydney by day, Sydney by night, Sydney always !

Cette journée nous a offert l'une des émotions les plus fortes de nos vies... avec l'observation, plus de 2 heures durant, des baleines batifolant au large de la mer de Tasman. Soleil radieux, myriades de bateaux dans la baie, depuis le ferry jusqu'au voilier, en passant par le zodiac, le kayac, le vieux gréement,  le catamaran... vue à couper le souffle sur la City, le Harbour Bridge et l'Opéra, puis sur les plages de la ville, les impressionnantes falaises qui les surplombent... et enfin, la joie indicible d'apercevoir d'abord le souffle de la baleine, le jet d'eau puissant projeté, puis un autre derrière, produit par le baleineau qui la suit... Pendant 2 heures, nous les suivrons en bateau, les regardant jouer, venir à la surface, montrer leur ventre blanc, saluer de leur nageoire, glisser comme au ralenti jusqu'à nous présenter leur large queue, puis resurgir un peu plus loin, crevant le bleu intense de la mer du gris argenté de leur dos... un spectacle éblouissant, puissant et inoubliable.

 

 

Alors, on pourrait aussi parler de la visite du musée maritime national, très visuel, pédagogique et ludique, dans lequel nous sommes entrés dans un sous marin... de la promenade dans les Royal Gardens, ces immenses jardins aménagés en front de mer, entourant l'ancien palais royal d'essences de plantes et de fleurs d'une infinie variété,  et d'une immense beauté, et d'où la vue sur la ville est superbe... et du coucher de soleil que nous attendons patiemment depuis la pointe des jardins, afin de voir le ciel s'embraser au-dessus de l'Opéra et du Harbour Bridge réunis dans un même mouvement, les hélicoptères et hydravions multiplier leurs arabesques dans le rose et l'orangé des nuages incandescents, tandis qu'un à un, les monuments s'illuminent, scintillement ravissant d'une ville effervescente...

 

 

Sydney by night, quelle magie ! La journée a eu quelque chose de magique...

 

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Depuis l'Opéra et le pilier du Harbour Bridge, une vue vertigineuse

Hier, la visite de l'Opéra nous offre un de ces moments qu'on ne risque pas d'oublier, avec des éléments sur le contexte politique et socio économique de sa construction, architecturaux, artistiques... Fabuleux ! Il est très émouvant de fouler ce lieu mythique, inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO depuis 2007, où tant d'artistes ont travaillé... Pas de chance, la salle d'opéra et de ballet est en maintenance, nous ne pouvons pas la visiter...

 

 

Et puis, nous grimpons dans le pylône du Harbour Bridge, autre grand moment d'émotion à admirer la ville ! Comme les néo zélandais, les australiens sont joueurs : sans les enfants, nous aurions bien fait l'escalade de l'arche métallique, afin d'éprouver quelques frissons vertigineux... On ne regrette ni le saut à l'élastique, ni le survol de la baie en hélicoptère (quoique...), ni le tour en bateau sportif (avec distribution de combinaisons) dans la baie, mais l'escalade de l'arche du pont, ça...

 

  

 

Power House, ou Museum of Applied Arts and Science, musée des arts et sciences appliquées  : on avait parlé aux enfants d'un musée interactif, déception ! Ce gigantesque musée éclectique est pourtant intéressant, qui décline des périodes, sciences et techniques variées....

 

 

Darling Harbour, ses quais en bois, des luxueux bateaux rangés au pied des buildings, ses restaurants branchés ou bohèmes, son aquarium (où l'on peut voir la vie marine de l'océan Pacifique et de la mer de Tasman en entier, avec ses requins et ses raies), son musée maritime (avec ses caravelles et ses sous marins) et son World Wild Life (zoo avec les animaux locaux, kangourous, wallabies et koalas bien sûr, mais aussi les wombats, mammifères de la famille des marsupiaux et les possums). 

 

 

Nous découvrons un visage de Sydney futuriste, en pleine expansion verticale, en mutation, en travaux, une ville au ventre ouvert, aux buildings saillants, perfusée de toutes parts, mais aux promesses excitantes, à taille humaine, beaucoup de verdure au milieu du verre, de l'acier et du béton, ayant intégré le style victorien de ses constructions anciennes à la modernité svelte et effilée des silhouettes de ses gratte ciel récents, ayant réussi l'audacieux pari de l'harmonie entre urbanisme, végétation et éléments maritimes, la mer faisant intégralement partie du paysage citadin, sans que l'un des éléments n'annihile l'autre... joggers, touristes du monde entier, écoliers en uniforme, couples d'amoureux en recherche de romantisme, hommes d'affaires pressés, routards bohèmes, artistes de rue composent un paysage varié qui rend cette ville éminemment vivante, romantique et puissante, avec un quelque chose d'indéfinissable follement agréable ! 

 

 

Samuel rêve d'avoir les cheveux assez longs pour pouvoir les attacher, Salomé rêve d'être autorisée à sortir sans s'attacher les cheveux, et Arthur, quand il marche dans la rue, joue à toucher chaque plaque d'égoût métallique, ou un carreau sur deux, ou chaque bande blanche du trottoir, ou toutes les barrières en bois... Samuel s'inquiète : comment fera t il, en Indonésie, pour manger de la main droite,  puisque la gauche est considérée comme impure ? Et Arthur se demande comment faire sans papier toilette aux toilettes, mais avec un petit jet d'eau, tandis que Salomé voudrait bien savoir s'il nous faudra nous baigner tout habillés...

 

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Entre terre et mer, une ville en apesanteur

Je reprends mon article d'hier, perdu sur la toile...

 

Sydney et sa baie, langues de mer infiltrées dans la terre... mariage des éléments... réussite de cet équilibre fragile et délicat, qui consiste à urbaniser la terre sans l'asphyxier, à dompter la mer sans la dénaturaliser, et à créer pour l'homme un espace de vie intermédiaire et harmonieux...

Sydney, et l'élégance aérienne de l'arche de son pont d'acier, le Harbour Bridge, inauguré en 1932....

Sydney, et la légèreté des voiles déployées de son incroyable Opéra, inauguré en 1976 après 16 ans de travaux...

Les tours des buildings du quartier de la city...

Les promenades en front de mer...

Le superbe Museum of Contemporary Art... Nous avons de la chance, c'est justement la biennale d'art contemporain, et toute la ville s'anime de performances éphémères ! Nous profitons des expositions, permanentes et temporaires, dans le bâtiment moderne du musée, accolé à un bâtiment de briques plus ancien...

Le ballet incessant des ferries, qui partent du Circular Quay toutes les quelques minutes, pour aller explorer la baie...

Les artistes de rue, qui côtoient dans ce quartier les groupes scolaires en uniforme, les touristes, les hommes d'affaires... en un joyeux brassage éclectique...

Et aujourd'hui, la cathédrale gothique Ste Mary...

Le superbe parc Domain, arboré d'arbres centenaires, égayé de terrains de sport et de promenades...

La Art Gallery of New South Wales, que les enfants nous réclament de visiter, et où ils nous épatent en passant plus de 3 heures à vraiment s'imprégner des œuvres, tant classiques que contemporaines, à questionner, et sans doute à vivre des expériences esthétiques importantes, à en juger par la modification substantielle de leur façon de dessiner...

La Tower of Sydney Eye, dans laquelle nous grimpons en 44 secondes jusqu'à 250 mètres, pour une vue époustouflante sur toute la ville, la baie, la mer de Tasman... et jusqu'à 80 km de distance...

L'art aborigène, partout...

 

Sydney... on adoooore !!

 

 

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Sydney, à fleur de peau...

La première impression à la descente de l'avion, est celle d'une grande ville souriante, métissée, vibrante et moins policée qu'Auckland. On change les francs qui nous restaient de Tahiti, les dollars néo-zélandais, et on achète des cartes de bus, de train et de ferry (tout a l'air vraiment très bien organisé)... avant de finalement prendre un taxi jusqu'à Tempe, petite banlieue pavillonnaire où nous avons trouvé à nous loger pour la semaine. L'endroit est charmant, les petites maisons, de style victorien, avec portillon et boîte aux lettres sur le devant, ont toutes quelques mètres carrés d'herbe devant, et quelques autres à l'arrière, de quoi poser une table, des fleurs et un jeu de quilles ! C'est follement agréable de pouvoir profiter d'un espace plus large, au charme désuet, après ces semaines en campervan... Et puis, il est confortable d'arriver en fin de matinée, après un voyage relativement court (même si, pour moins de 4 heures de vol, nous en passons au moins autant dans les aéroports, avant et après le vol lui-même...), dans un grande ville inconnue... La semaine prochaine, nous atterrirons à plus de 21h30 à Bali... Nous n'avons plus, désormais, que 8 heures de décalage avec la France... On se rapproche ! Ceci dit, ici, on trouve dans les magasins un rayon complet de viande de kangourou !

 

Salomé demande si Sydney est une ville coloniale ? Et où se rejoignent l'océan Pacifique et la mer de Tasman ? (s'il y a un bout, il y en a bien un deuxième ???). Et si le sable est vivant...

 

Samuel remarque les limousines dans la rue, le point rouge des hindoues au milieu du front (c'est une gommette ?) et les turbans des sikhs, la hauteur des immeubles et le cris des mouettes dans la ville.

 

Arthur demande si c'est d'abord les néo-zélandais ou les australiens qui ont nommé leur pont le Harbour Bridge ? S'il y a un marché aux poissons ici aussi, et un métro ?

 

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