Photos de Machala

Pour le plaisir des yeux, à défaut de celui des oreilles et des narines...

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Machala

Désormais loin de la Cordillère,  chaque étape est décidément un changement d'univers  : climat, environnement, accent, mode de vie, gastronomie, couleur de peau, histoire... Après avoir longé, 3 heures durant, les palmes vertes des plantations de bananes,  nous débarquons sur la côte Pacifique, dans le gros port d'exportation de Machala, où transitent bananes, mais aussi crevettes, cacao, café... ça grouille,  les locaux ne pronocent pas les "s", il fait près de 40 degrés,  et on se nourrit ici des fruits de la mer et de la terre...

 

La vie quotidienne se réorganise différemment chaque jour, les enfants hésitent entre être petits ou grands. Nous avons fini depuis belle lurette la lecture de l'Iliade et l'Odyssée, celle de Jonathan Livingston le Goéland, celle de Jules Vernes... et entamons un dialogue de Pascal Picq (Darwin, l'évolution expliquée à nos petits enfants) sur la création de l'univers. En même temps, le jeu actuel est de faire des cabanes dans les chambes des auberges de jeunesse et petits hôtels où nous logeons, et des coloriages. .. Les mots de "communautaire" et de "collectif" font désormais partie de leur vocabulaire, les oignons et les champignons, de leur alimentation  ! Ils rouspètent toujours pour travailler, multiplient les projets pour notre retour "dans le plus joli village du monde" (une fête d'anniversaire avec des tours de magie,  une soirée pyjama avec les copines, une cabane dans les arbres du jardin, un âne ou un lama pour tenir compagnie aux poules, des vacances à la neige, ou dans tel ou tel pays d'Europe...)... découvrent avec bonheur le contenu des glacières ou sacs plastic des petits marchands ambulants qui montent dans les bus (glaces, brochettes de viande, maïs bouilli ou grillé, cacahuètes,  assiettes de pommes de terre et de cochon rôti, chips de bananes ou de patates douces, jus de canne à sucre ou de fruits frais, fromage...), réclament eux mêmes de visiter les églises,  reconnaissent les peintures de Guayasamin, différencient les lamas, vigognes, guanacos ou alpagas, sont aussi spontanés avec un papillon, les étranges insectes que nous voyons tous les jours, les iguanes du parc central de Machala, les zébus de Puyango, les colibris de la sierra, les serpents de la selva, les oiseaux de toutes parts. ..

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De brume et de pierre, des géants aux pieds fragiles

A Alamor, l'hiver s'est installé pour 4 mois, de janvier à avril. C'est la saison des pluies : il pleut quotidiennement,  et la petite ville est noyée de brouillard 20h sur 24, s'enroulant dans une écharpe de brume si dense, qu'il est parfois difficile de distinguer l'autre côté de la rue. A 40 minutes de bus, par une route vertigineuse taillée à flanc de montagne, qui suit les courbes sinueuses de la rivière chocolat en contrebas, dans une forêt touffue qui laisse parfois la place à des flancs pelés où seuls, poussent quelques bananiers, la brume s'évanouit, et la température grimpe bien au dessus des 30 degrés. Dans une touffeur moite et collante, nous arrivons à la demeure éternelle des géants de pierre, la forêt pétrifiée de Puyango. Le guide nous dit en riant qu'aujourd'hui,  les moustiques ont froid : le ciel bas et nuageux apporte de la "fraîcheur", et nous nous demandons comment ne pas suffoquer sous le soleil ! Nous avons la chance d'aller à la rencontre de ces arbres étonnants, dont le plus jeune a 65 millions d'années  et le plus ancien, plus de 100 millions ! Un musée explicatif de la sédimentation et de la pétrification retrace l'histoire de la géologie locale depuis le crétacé,  avec force fossiles marins, et schémas passionnants. Ces géants de pierre nous accueillent dans une forêt bien vivante, parsemée de "petrinos", immenses arbres à l'écorce verdâtre et aux branches étrangement torturées,  qui nous font signe du haut de leurs 40 mètres de hauteur. Papillons, colibris, perruches vertes, grenouilles et grillons, orchidées et autres fleurs, toutes plus incroyables les unes que les autres, contribuent à faire de cette forêt, un endroit enchanteur. La rivière Puyango délimite la frontière entre les 2 provinces locales, qu'un poste militaire matérialise sur la route. Une rencontre entre minéral et végétal, pleine d'émotion.

Sur le continent, on connaît trois forêts pétrifiées (Arizona, Equateur, Argentine). Celle de Puyango présente la particularité de se trouver au milieu d'une végétation native. Ainsi, se promène-t-on au cœur d'une forêt de basse altitude très dense parsemée d'une quantité incroyable de tronçons d'arbres pétrifiés allant de quelques centimètres à plusieurs mètres de long. Les fossiles marins se trouvent dans une partie plus éloignée à laquelle on ne peut accéder dans la visite. La densité de la pierre est telle que soulever un morceau d'une trentaine de centimètres est très difficile...

Le site a été déclaré forêt pétrifiée dans les années 70. Ce sont les habitants de la région qui avaient décrit la présence de rochers ressemblant à des arbres au milieu de leurs terres. Aujourd'hui encore certaines parties du site sont sur les propriétés des habitants qui cultivent les terres ou élèvent des animaux.

 

Bien loin de tout, el bosque petrificado de Puyango mérite vraiment le détour !

 

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Journée de bus

Voilà un mois aujourd'hui que nous sommes en Equateur... Nous avons quitté ce matin Vilcabamba pour Loja (1h de bus), puis Alamor (5h de bus), où nous sommes arrivés de nuit,  et sous une pluie battante. Idéale, cette journée de transports, pour apaiser un peu les courbatures du cheval ! C'est aussi la première étape que nous ne connaissons pas dans ce pays, et allons découvrir en même temps que les enfants... Demain, visite de la forêt pétrifiée de Puyango, unique au monde.

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Chevauchée dans le parc Podocarpus

On y a pris goût ! Dans un paysage sublime, d'abord très montagneux, puis gagné peu à peu par une végétation densifiée de forêt nuageuse, nous avons longuement chevauché à travers le parc Podocarpus... Salomé demande : "un paysage d'une beauté à couper le souffle,  ça veut dire que c'est tellement beau qu'on peut plus respirer ?" En tout cas, 6 heures durant, les enfants ont vaillamment trotté, et adoré ! Seul, Arthur était avec Edgar, notre guide. Ils sont incroyables, profitent de tout ce qu'on leur propose, retiennent tout, questionnent, et se régalent autant de grandes journées nature comme celle d'aujourd'hui que de visites de villes, d'églises et de musées... ils sont harmonieux dans leurs intérêts s'épanouissent visiblement. Yiha !

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Vilcabamba

Les quelques 5000 habitants de Vilcabamba,  village perché à 1730 metres d'altitude,  sont connus pour leur exceptionnelle longévité, à tel point que bon nombre d'étrangers viennent ici tenter de devenir centenaires... Son climat jouit d'une grande douceur, le café, la banane, le maïs, la canne à sucre y poussent tout ensemble, et il y fait réellement bon vivre... Je ne vous parle pas de sa fabrique de panela, relatée par les enfants... Demain, journée au parc Podocarpus. On tente de trier les quelques 1400 photos de la semaine dernière, et d'organiser la suite du voyage, entre le sud du Pérou, passionnant mais que nous connaissons déjà, et le nord, qui reste à découvrir... D'ici là,  pas le temps d'emmener les enfants voir les otaries, les albatros et les fous à pattes bleues sur l'île de la Plata, la "Galapagos des pauvres" vers Puerto Lopez... et on ne sait si on parviendra à explorer la forêt pétrifiée de Puyango...

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De Ahuana à Soliflore

Nous avons quitté le Père Pierrick avec émotion,  pour retrouver,  non sans émotion aussi, la Mamacita Teresita, à Florès, avec le groupe des Indigènes volontaires que j'avais connus, encore adolescents,  dès 1994... Une journée ensemble à la laguna de Atillo, sur la nouvelle route de Macas, qui relie les Andes à la porte de l'Amazonie... dans les nuages !

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Vers la mine de glace del Taita Chimborazo

Lundi 18 janvier, un peu avant 7 heures du matin, le 4x4 du Père Pierrick nous a déposés au village de Cuatro Esquinas, où nous attendait le guide Jorge, 66 ans, et sa femme Delia, avec 3 chevaux, pour nous accompagner sur les pas de Baltazar, 68 ans, dernier "hielero" du Chimborazo... On pourrait traduire par "chasseur", ou "mineur"de glace, ce travail harassant qui consiste à aller découper des blocs de glace de 30 kg chacun à 4700 mètres d'altitude,  et à les redescendre à dos d'âne pour les vendre au marché de Riobamba... L'ambiance de ces heures de marche dans le paramo, sous le vent cinglant et dans un paysage désolé où seules, quelques vigognes animent les pentes,  est saisissante... Le froid est trop vif, nous redescendrons avant de parvenir à la mine de glace, mais quelle promenade  !

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La fête des rois à Jatari

En Equateur, on ne fête pas l'épiphanie comme en France... Nous avons eu la chance de nous trouver dans l'une des 17 communautés qui composent le village  de Calpi dimanche dernier, alors que les indigènes fêtaient les rois mages : danses traditionnelles et orchestre, procession d'un village à l'autre, fête taurine. En images.

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Au jour le jour...

Vendredi soir dernier, nous sommes donc arrivés à San Francisco, dans la communauté  indigène Puruahes dans laquelle vit Pierrick, le Père français de l'association Ahuana. Voici quelques photos du marché aux bestiaux du samedi matin à Calpi, haut en couleurs

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Photos de la laguna Quilotoa sous le soleil

Au fond, les Illinizas...
Au fond, les Illinizas...
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Province du Chimborazo, Ahuana

Réveil sous un soleil radieux... Malgré la tentation de remonter le sentier à cheval (le souffle est court à cette altitude !), les enfants ont bien cavalé, et apprécié les reflets des Illimizas et du Cotopaxi sur la surface sans cesse changeante de l'eau... Une telle rando à cette altitude, on est fiers d'eux ! Alentours, lamas et condors. Les enfants du village sortent de l'école quand nous reprenons le bus pour Latacunga, et jouent à sauter par dessus les flaques d'eau sans se mouiller les pieds... jeu universel. Partageable. De nouveau les motifs colorés des ponchos des femmes qui tranchent sur les champs gris, verts ou beiges, troupeaux de moutons, accompagnés ça et là d'un lama, d'un cochon noir ou brun, d'une vache, d'un âne. Et le patchwork des champs qui s'étagent en altitude, jusqu'à toucher le ciel. Zébré de quebradas, ces grandes cicatrices laissées dans la terre par le ravinement répété d'eaux tumultueuses, en saison. Quilotoa, Zumbahua, Latacunga, Ambato, Riobamba, Calpi, San Francisco. On perd un peu de hauteur, on change de cordillère, on joue à cache cache avec les sommets des volcans : Tungurahua, Antizana, Carihuarzo, Chimborazo. Sourires, ils sont timides, mais daignent sortir de leur voile de nuages pour se montrer, en majesté. Toujours vers le sud. Nous retrouvons les paysages que nous aimons, ces Andes mystérieuses et froides, belles et imposantes. Et les habitants de leurs jupes, franges colorées des indigènes (le terme "indiennes" a ici une connotation péjorative), chapeaux noirs des travailleurs de la terre, rangs de perles autour du cou et des poignets, bambins dans le dos.

 

Nous voici chez le Padre français Pierrick, dont nous soutenons l'association, Ahuana (www.ahuana.com) depuis plus de 10 ans... Accueil chaleureux par Susana, l'une des 80 femmes de la communauté, qui vit du développement de ce tourisme communautaire. Nous retrouvons Charlie et ses parents, arrivés hier. Effusions ! Et trois autres voyageurs français, de passage autour de cette grande table partagée. Pierrick plante le décor : il vit ici depuis 1999 (date à laquelle nous vivions aussi ici...) et a vu les choses changer : à l'époque, un million d'enfants travailleurs sur 13 millions d'habitants, et bien moins de 100 000 aujourd'hui. Un taux d'analphabétisme en très nette diminution, et la perte progressive de la langue quechua... une moyenne de 2 enfants par famille, au lieu des 12 naissances à l'époque, avec une mortalité infantile telle que seuls, 8 enfants survivaient... Et puis, depuis que la sécurité sociale existe, les équatoriens portent des lunettes ! Les institutions changent, durablement. L'éducation et la santé. Mais les villages des hauts plateaux andins restent sujets aux manipulations politisées : les évangélistes sont très présents et influents sur la structuration de la vie locale, qui se disent différents des catholiques parce qu'eux "savent chanter, et ne boivent pas"... La religion continue à organiser la vie communautaire et sociétale.

 

Bon, pas de wifi ici, et la connexion locale ne permet pas d'envoyer des photos... Il faudra donc attendre quelques jours pour partager avec vous en images cette expérience extraordinaire !

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Laguna Quilotoa

Que de souvenirs ! C'est la 3ème fois que nous venons ici, et le même émerveillement ému nous saisit encore et toujours devant la beauté de ce paysage un brin sauvage. Même sous les nuages, cette lagune, blottie au fond de son cratère à plus de 4000 mètres d'altitude, et dominée par les volcans Illinizas et Cotopaxi, offre ses eaux aux couleurs changeantes au regard incrédule. Mais pour y parvenir, les changements sont grands : le pays a récemment construit des routes de grande qualité, les bus sont confortables et les transports, bien organisés. Et puis, ce petit village d'artisans (les masque colorés et peintures naïves de Tigua, du nom de la rivière, sont frais et lumineux) a bien changé aussi : il s'est  organisé pour pouvoir offrir aux touristes le gîte et le couvert, le plus souvent de façon communautaire. C'est ainsi que nous sommes hébergés dans la famille de Dona Petronia Latacunga, du nom de la grande ville la plus proche... nom porté ici par beaucoup de familles. Dans une coquette maison de brique et de bois, une grande chambre chaleureuse avec ses 3 lits autour du poêle à bois,  tente de nous faire oublier les frimas de l'altitude, tandis qu'une grande tablée réunit tous les convives autour de la soupe familiale... Les bambins de la famille se montrent particulièrement intéressés par les crayons de couleur d'Arthur, tandis que les échanges se font dans toutes les langues. Ici, l'eau est (enfin !) chaude, et la connexion internet, meilleure qu'à Quito ! Mais cette province reste très peu touristique et particulièrement authentique, malgré le développement important dû au choix du Président de célébrer son investiture à Zumbahua il y a 9 ans, en présence de 20 000 indigènes. Demain, nous descendrons au bord de la lagune. Sur les hauteurs du cratère, des belvédères ont été installés, et une route goudronnée a remplacé la piste qui menait au village. Mais le charme demeure.

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vers le sud...

Et voilà ! Les sacs sont bouclés, on s'achemine vers la Cordillère sud... On dormira ce soir à 4000 mètres d'altitude, pour découvrir demain la très belle lagune de cratère de Quilotoa, puis direction Riobamba, où nous attend encore l'expérience du tourisme communautaire... Nous voulions passer une journée dans le parc national du Cotopaxi, qui avait rouvert récemment, après avoir été fermé de nombreux mois suite aux manifestations éruptives du volcan... mais il a été refermé ces derniers jours, après d'importants glissements de terrain, dûs aux fortes pluies... Pas sûrs d'avoir accès à internet...

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Dernier jour à Quito

Une journée tranquille... à refaire les sacs pour descendre la Cordillère... travail scolaire... lessive... couture... tri de photos... courrier... Lundi soir, plaisir de retrouver Anita et sa fille Paola. Hier, soirée avec Soledad et Ximena, sa mère, qui travaillait en prison et avait permis à Ludo d'y entrer pour y donner des cours... Fait notable : soirée sans enfants, Nancy les garde à la maison... L'hiver est arrivé à Quito, où il pleut désormais tous les jours, et où le pull est devenu indispensable. On visite cet après-midi un musée sur les différentes cultures d'Amazonie équatorienne (Shuar, Ashuar, Quechua, Jivaro, Cofan, Huaorani...), avant d'assister à un spectacle de danse à la Maison de la Culture.

Pour le plaisir, encore quelques photos de l'Amazonie.

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La Chapelle de l'Homme, de la Fondation Guayasamin

Nous avions visité son chantier de construction en 2001... Nous avons découvert aujourd'hui la monumentale Capilla del Hombre, pensée par le peintre Oswaldo Guayasamin avant sa mort, en 1999. Une infime partie de ses oeuvres y est exposée,  ainsi que dans la maison musée atelier attenante, où il vécut les 20 dernières années de sa vie. Un échantillon de ses incroyables collections de pièces archéologiques  (art essentiellement pré-colombien) et coloniales (école de peinture quitena), un aperçu de son engagement artistique, de son élan humaniste et de l'étendue de sa culture... Salomé, qui réclamait depuis des semaines de voir des expositions de peinture, n'a pas aimé son trait, qui, dénonçant l'injustice, la haine et la violence, n'est pas toujours chaleureux... mais elle a pu comprendre l'intérêt  de s'interroger sur la démarche de l'artiste malgré tout. Arthur a reconnu les représentations que nous avons à la maison, et cherché, sur chaque visage peint, la représentation métaphorique des volcans de Quito... Samuel s'est particulièrement intéressé à l'architecture du bâtiment,  ainsi qu'à la technique du portrait à la gouache, à l'acrylique ou à l'aquarelle, au pinceau ou à la spatule... 

 

Nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec Berenice, la fille du peintre avec laquelle nous prenions des cours de tango en 1999, et qui nous avait fait visiter le chantier de la Chapelle... C'est aussi elle qui m'avait donné l'autorisation de publier un article sur la série des Mains peinte par son père,  dans le cadre de ma thèse. Elle a pris le temps de nous expliquer le projet de construction d'une extension du musée,  ainsi que les expositions de 2015 en Chine, au Brésil et en Colombie, ainsi que celle qui se prépare au Chili...

 

Après 3 heures dans ce musée,  nous avons emmené les enfants faire un petit pèlerinage dans la rue où nous habitions il y a 15 ans (...), avant d'aller nous aérer au parc de la Carolina, où les installations de jeux et de sport sont superbes !

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Photos de Banos... avec quelques jours de retard !

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Relève de la garde Présidentielle

Un exercice démocratique... Le moins qu'on puise dire, c'est que les Equatoriens sont patriotes, et démonstratifs ! Tous les lundis, une cérémonie a lieu au Palais Présidentiel, à laquelle nous avons assisté hier, en présence d'une foule compacte, et... de Rafael Correa, le Président. Nous n'avons malheureusement pas vu visiter le Palais, un groupe de collégiens ayant réservé... Les enfants ont été très vivement impressionnés, et ont beaucoup de questions plus ou moins politiques !

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De retour dans les hauts plateaux Andins

Nous passons ce soir la nuit à Quito, où il fait bien plus frais ! Nous nous donnons 3 jours encore dans la capitale avant de dire au revoir aux amis et de nous acheminer tout doucement, par petites étapes, vers le Pérou. ..

Du coup, la connexion nous permet de rajouter des photos aux derniers articles, et quelques films aussi... Le fond musical est vraiment nul, mais on n'a pas mieux !

Bon, après le gros pavé indigeste explicatif de l'Amazonie équatorienne, voici notre ressenti de ce séjour à Baños. .. Hier soir, eaux thermales sulfureuses en plein air, bains bouillants et glacés alternés sous le ciel étoilé, au pied du Tungurahua... un régal. Et ce matin donc, nous partons en chiva pour la route des cascades, ancienne unique route vertigineuse, parfois en encorbellement, qui surplombe la gorge étroite et impressionnante du rio Pastaza... Aujourd'hui, elle est réservée au tourisme, et une nouvelle route a été taillée dans la montagne, des tunnels creusés, et un barrage construit, celui d'Agoyan, qui fournit une grande partie de l'électricité du pays tout entier... Sur le parcours, nous testons la canopy : 400 mètres de cable d'acier tendus au-dessus du vide, et la sensation de voler, suspendus tous les 5... Pas vraiment de montée d'adrénaline, hormis au moment de s'équiper, mais plutôt la beauté de la vue, la douceur du glissement le long de ce rail aérien, la sensation du vent dans nos plumes... euh, non, pardon, dans nos cheveux... et le regret que ce soit déjà terminé !

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Baños, 1850 mètres

Banos, 1850 mètres d'altitudeEt voilà, nous avons quitté la jungle et son humidité poisseuse pour revenir dans les Andes... Malgré la végétation luxuriante dont jouit cette petite ville du pied du volcan Tungurahua et sa route des cascades, nous sommes bien de nouveau dans la Cordillère. Notre séjour en Amazonie a été sur mesure pour les enfants, vraiment super, d'autant que nous voyageons depuis lundi dernier avec Charly et ses parents... Anciens agriculteurs (producteurs laitiers jusqu'au printemps dernier) ayant vendu leur exploitation pour voyager (au moins )un an, les enfants se sont tout de suite bien entendus, et les 2 filles ne se quittent plus ! Hier soir, de nuit, nous avons barboté ensemble pratiquement 2 heures dans les eaux thermales sulfureuses de la Vierge, au pied d'une immense cascade, avec des centaines d'Equatoriens non dépourvus d'humour, puisqu'ils parlent ainsi, quand les bains sont bondés, de "caldo de patas", soit, littéralement, "soupe de pieds"! Ce matin, nous allons prendre ensemble une chiva, ces sortes de bus en bois ouverts sur les côtés, anciens transports collectifs traditionnels de la côte recyclés pour le tourisme. 3h de promenade sur la route des cascades, (il y en a 60!), et peut-être de la tyrolienne, ou de la canopy... on vous dira.Ici, les connexions ne sont pas suffisamment bonnes pour qu'on réussisse à charger des photos... On tâchera de rattrapper ça à Quito, où on retourne ce soir ou demain.

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Au coeur de la jungle amazonienne

 

Après 10 jours sédentaires à Quito, reprendre la route nous a coûté... 

 

Dimanche, nous avons voulu visiter le musée archéologique de la banque centrale, mais l'avons trouvé fermé pour cause de travaux d'aménagement. Nous sommes ensuite allés à la Capilla del Hombre, cette Chappelle de l'Homme pensée par le peintre équatorien Oswaldo Guayasamin, dont nous avions visité le chantier avec sa fille Berenice il y a 15 ans... fermée elle-aussi, en ce 3ème jour de l'année. Plus tard dans l'après-midi,  nous sommes arrivés au Palais Présidentiel au moment où celui-ci fermait ses portes aux visiteurs... Décidément ! Enfin, nous avons réussi à visiter un musée privé d'archéologie précolombienne relativement récent, où des pièces de toute beauté sont présentées dans une splendide demeure coloniale rénovée. Dans la soirée,  nous avons rejoint Nancy dans la famille à laquelle elle venait souhaiter une bonne année, avant d'aller ensemble, avec Mathias et Nathalie, au Panecillo, cette colline dominée par une immense statue de la Vierge terrassant un dragon. De son sommet, la vue sur Quito est impressionnante, et nous avons pu profiter du coucher du soleil et de l'embrasement de toutes les petites loupiotes de la ville, sans compter la crèche lumineuse géante,  visible de toutes parts...

 

Lundi, donc, nous sommes repartis en laissant 2 sacs à Quito, pour la communauté Quechua Shiripuno, via Tena et Misahualli (2 bus et une pirogue à moteur, successivement). Cette communauté de femmes a développé un beau projet de tourisme communautaire et responsable : hébergement dans des chozas traditionnelles (cabanes écologiques ), journées en pirogue sur le fleuve Napo et ses affluents,  en forêt  (primaire et secondaire) avec un guide biologiste pour qui les plantes médicinales et leur usage n'ont plus aucun secret, baignade dans le rio et descente des rapides en bouée (grosse chambre à air), visite de réserves d'animaux sauvés du braconnage et de la contrebande pour être réintroduits dans leur milieu naturel, et participation à la vie quotidienne des femmes de la communauté : apprentissage de l'artisanat local (céramique,  vannerie, tissage, poterie,  élaboration de bijoux de perles, graines et plumes), tir à la sarbacane (Samuel est devenu un vrai chasseur !), fabrication de chocolat (depuis la cueillette de la cabosse de cacao jusqu'à l'assiette), danses traditionnelles, confection de chicha de yucca, cette boisson fermentée à base de manioc, visite du jardin botanique, etc...

 

Connu comme l'Amazonie, l'Oriente couvre tout l'est du pays, soit environ 48 % de sa superficie. Une immersion dans cette région, qui regroupe seulement 3 % de la population totale, permet de vivre une expérience unique. Ce vaste territoire tropical de 130 000 km 2 abrite des forêts profondes aux arbres entremêlés de lianes s'élevant parfois à plus de 50 mètres du sol, et une faune à la fois exceptionnelle, secrète et redoutable : oiseaux bariolés (toucan, perroquet macao, martin-pêcheur), animaux et insectes méconnus (grenouille fraise, araignée-scorpion, tarentule, fourmi conga, sauterelle-homard d'Amazonie), reptiles fascinants (boa, anaconda, caïman) et rares mammifères (tapir, dauphin d'eau douce d'Amazonie, piranha, Saïmiri ou « petit singe à tête de mort », singe laineux ou lagotriche gris, paresseux, puma). L'Amazonie compte plus de la moitié des 8 500 espèces d'oiseaux répertoriées sur la planète et environ 1 200 espèces de papillons. Au cœur de cette végétation, des communautés indigènes ayant su préserver leurs traditions vivent en harmonie avec la nature. Au nord de l'Oriente se trouve la réserve de Cuyabeno, l'un des coins les plus riches de la région en termes de biodiversité. Dans la forêt, on pourra séjourner dans un lodge, camp de base privilégié pour observer la flore et la faune. A bord d'une pirogue, on remontera les affluents des grands fleuves, dont les eaux parfois tumultueuses sont les seules voies de communication permettant d'atteindre certaines communautés reculées et d'explorer les lagunes. En compagnie d'un guide chevronné, on sillonnera la forêt à la découverte de ses espèces végétales et animales. Ici, les animaux sont rois. L'Amazonie est aussi le berceau de communautés indigènes de différentes nationalités – Shuar, Achuar, Secoya, Siona, Zapara, Cofán, Huaorani et Quichua – qui ont appris à vivre dans un territoire a priori hostile, et ce depuis plus de 10 000 ans. Traditionnellement nomades, elles se sont aujourd'hui sédentarisées. Les plus structurées sont les Shuar (ou Jivaro), des guerriers indomptables, connus comme les réducteurs de têtes, qui ont donné du fil à retordre aux Incas, puis aux Espagnols. Ils sont parvenus à garder leur identité tout en s'adaptant au monde moderne. Parmi les habitants de l'Amazonie, il faut enfin citer colons, agriculteurs, éleveurs et commerçants venus tirer profit des ressources de ces terres vierges. L'Oriente se divise en 6 provinces : Sucumbios, Orellana, Napo, Pastaza, Morena Santiago et Zamora Chinchipe. Sucumbios, au nord, est la province limitrophe avec la Colombie. Sa capitale est Lago Agrio (ou Nueva Loja), créée en février 1989. Sa superficie est de 18 612 km 2 , elle abrite environ 145 000 personnes. C'est la terre des Sionas, Cofanes et Secoyas, puis les Quichuas venus des hauts plateaux s'y sont installés avant la dernière migration de colons venus principalement de la côte Pacifique du pays. Cette migration s'étend à toutes les provinces amazoniennes. Entre montagnes et forêt, le paysage de la province est contrasté. L'Aguarico, le San Miguel et le Putumayo sont les trois grands fleuves qui permettent d'assurer des liaisons fluviales entre les villages. Sur 655 781 ha, la réserve de Cuyabeno protège de nombreuses espèces animales (singes, caïmans, oiseaux, dauphins d'eaux douces...) et végétales. Accessible en pirogue à moteur via les rivières Aguarico et/ou Cuyabeno. De nombreuses agences y organisent des excursions. Napo est la province orientale la plus proche de Quito. Elle abrite les Quichuas d'Amazonie. Là, vous pourrez découvrir les plantes médicinales et l'artisanat, faire du rafting ou du kayak. Tena est la capitale de la province et non loin se trouve le village de Misahualli, point de départ d'excursions en Amazonie. Mais la colonisation, et dernièrement la recherche semi-industrielle d'or (dans le río Napo notamment), ont détérioré cette zone et fait fuir la faune. Orellana est la province la plus jeune du pays, sa superficie est de 20 652 km². Parmi ses ressources naturelles, en plus de fabuleux paysages, de sa flore et de sa faune, il faut citer le pétrole et le bois. Elle est délimitée au nord par Sucumbíos, au sud par Pastaza, à l'est par le Pérou et à l'ouest par la province du Napo. Les natifs sont majoritairement Huaorani, Schuar et Quichua. Son chef-lieu est la ville de Francisco de Orellana (El Coca), point de départ pour un tour dans la jungle en territoire Huaorani, dans le parc national Yasuni ou autour de la Laguna Pañacocha. Pastaza, connue à l'époque coloniale comme la province de la Cannelle, est accessible par le río Curaray. Autre porte d'entrée de l'Amazonie, sa capitale est Puyo. Depuis Quito, on y accède par la route (environ 6 heures). La province est traversée par trois fleuves importants : le Pastaza, le Cururay et le Tigre. 90 % de sa surface est constituée de forêts humides de type vierge. 40 % des 60 000 habitants sont indigènes. Morena Santiago s'étend sur environ 24 000 km 2 et compte 145 000 habitants. Cette zone essentiellement agricole, créée en 1953, renferme le parc national Sangay et son volcan homonyme, les grottes de Los Tayos et la jungle. Capitale de la province, Macas (à 366 km au sud-est de Quito) est le siège de la communauté Shuar et Ashuar. On y accède soit par la route via Puyo (ou Cuenca) en 14 heures, soit par avion au départ d'une de ces villes. Des agences organisent des tours dans la région. Province la plus éloignée de la capitale, Zamora Chinchipe demeure encore méconnue des voyageurs. On y recense environ 16 000 habitants et parmi eux, les Shuars et les Saraguros. Facilement accessible par la route via Loja, la capitale, Zamora, se situe à 710 km de Quito. Le parc national du Podocarpus se trouve dans cette zone. 

 

De la découverte de l'Amazonie à nos jours... 

 

Depuis le XVI ème siècle et la découverte par Francisco de Orellana du fleuve Amazonas, cette région a sans cesse essuyé l'arrivée de nouveaux colons attirés par ses ressources naturelles (or et pétrole, notamment). Et les communautés indigènes, spoliées, ont sans cesse dû reculer un peu plus au cœur de la forêt pour vivre en paix. Après plusieurs expéditions de reconnaissance des conquistadores, des colonies s’établirent sur les rives des fleuves où était lavé le métal précieux. Les indigènes, soumis au rang d'esclaves, furent utilisés pour l’exploitation aurifère. C’est ainsi que naquirent bon nombre de villages. Certains, à peine créés, furent détruits par les Shuar ; d’autres ont survécu et se sont transformés en villes. A la fièvre de l’or succéda celle du caoutchouc, qui a donné naissance à des agglomérations comme Mendez, Gualaquiza, Puerto Napo. Aujourd’hui, c'est l'or noir qui est la cause principlale de l'exploitation de la forêt amazonienne (par la compagnie pétrolière américaine Texaco, depuis la fin des années 1960). Des sols imbibés de pétrole, des forêts dévastées, mettant en jeu la vie des communautés indigènes qui y vivent ; le pays fait face à une terrible catastrophe écologique. Communautés locales et associations de protection de l’environnement tentent de lutter contre ce fléau. Aujourd'hui, justice semble être rendue puisqu'en février 2011, la Cour équatorienne a condamné le groupe pétrolier américain Chevron – qui a fusionné avec Texaco en 2001 – à payer plus de 9 milliards de dollars pour les dégâts causés délibérément par les déchets toxiques versés pendant la période de son exploitation. 

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Amazonie

Après un séjour Quiténien prolongé, nous repartons pour la semaine direction l'Amazonie. Nous pensons aller vers la ville de Tena, puis Puerto Misahualli. A partir de là, nous irons dans une communauté indienne pour quelques jours. Nous n'aurons peut-être pas l'occasion de donner des nouvelles car nous ne savons pas si la communauté a un accès internet. On vous racontera !

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La mitad del mundo, latitude 0-0'-0''

Hier, journée aux environs de Quito, à el Molinuco, où un sentier nous emmène vers de belles cascades qui s'ébrouent dans les forêts d'eucalyptus. Randonnée et détente dans un cadre champêtre qui fleure bon la campagne.

 

A une vingtaine de kilomètres au nord de Quito, à 2 483 mètres d'altitude, au-delà des nouvelles banlieues cossues de la capitale, la route mène à la Mitad del Mundo, littéralement « la moitié du monde ». C'est là que se trouve la marque de la ligne équinoxiale séparant notre planète en deux hémisphères, nord et sud. Erigé en 1979, ce monument est une réplique de 30 m de haut du monument historique élevé en 1936 pour marquer le bicentenaire de la mission. Il demeure encore sur la place centrale du village de Calacalí, situé sur la route de la côte et très exactement sur la ligne de l’Equateur. Un musée ethnographique, les expositions des expéditions géodésiques françaises et équatoriennes, un planétarium, un lieu pour permettre aux enfants de faire des expériences scientifiques (observer le sens d'évacuation de l'eau dans un évier, le champ magnétique terrestre, la cuisson d'un œuf dur), ainsi que des explications sur les constellations visibles des 2 hémisphères complètent la visite. Nous avons eu la chance d'assister aussi à la représentation de ballets folkloriques, danses hautes en couleurs, que chaque région du pays valorise comme sa culture ancestrale, et qui racontent souvent les us et coutumes locaux, faits et gestes de la vie quotidienne.

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Que viva el ano nuevo !

Et voilà, on a passé le pas ! L'année nouvelle nous a cueillis dans une ambiance familiale, sur la terrasse de l'immeuble cossu où habitent Maria Elena, la soeur de Nancy, et Oscar, à admirer les centaines de feux d'artifice tirés depuis tous les coins de la ville, à lancer pétards, feux de bengales et lanternes chinoises, à manger 12 grains de raisin aux 12 coups de minuit, et à bruler l'año viejo, le vieil an, ce personnage à l'effigie d'un événement que l'année nous a amené à vivre et dont nous nous serions bien passés... Pour notre part, et alors que Salomé aurait souhaité confectionner une bombe en papier mâché pour se débarrasser symboliquement du terrorisme, nous avons mis le feu à l'un des anciens présidents équatoriens... Ici, la politique, le foot et la religion ont une place prépondérante, juste après vient le rhum... Arthur nous avait aidés à préparer une salade et des desserts français : tartes au citron et aux pralines sans pralines (des amandes caramélisées ont fait l'affaire), et une salade de crevettes, pamplemousses et avocats. Avant cette soirée haute en couleurs et en niveau sonore, nous étions allés prendre un bain de foule dans la rue Amazonas, où a traditionnellement lieu le "festival de los años viejos". Mélange d'ambiance de soir de match et de carnaval, on zigzague entre les vendeurs ambulants de tout poil, les étals de maïs grillés, d'espumilla, cette sorte de crème de blancs d'oeufs battus et de sucre, de soupes et de couenne de porc rôtie, de ceviches et de brochettes.... et ceux de masques et de perruques, de déguisements de toutes sortes... Les équatoriens aiment se déguiser, et les costumes traditionnels côtoient les représentations de Dark Vador ou de la reine des neiges dans un curieux mélange... Toute la journée, les "viudas" ont envahi les rues de Quito : il s'agit des "veuves" de l'an mort, hommes déguisés en femmes qui arrêtent les voitures aux feux rouges et dansent en leur demandant de l'argent, manifestation grotesque et hilarante. Et puis, pour avoir de la chance dans l'année, nous avons, chacun, sauté trois fois par dessus le personnage en train de brûler, ce qui a réjoui Samuel. Nous avons aussi sacrifié à la tradition qui veut que quiconque désire voyager dans l'année, fasse le tour du pâté de maison en portant une valise...

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Bonne année !

Il est 17h ici, donc 23h pour vous... Bonne année !

Vous nous manquez....

 

Voici les photos de notre ascension, ce matin, du volcan Pichincha : le téléphérique nous cueille à 2850 mètres et nous laisse à 4100 mètres. La vue est superbe, l'émotion est rare, le souffle est court... 2h d'une splendide balade en direction du cratère du volcan, qui paraît tout proche, mais que nous ne parviendrons pas à atteindre !! On fait demi-tour à 4500 d'altitude, on aura bien crapahuté ! Arthur a testé les épaules de Mathias en plus de celles de Ludo, à peine, juste quelques centaines de mètres... Les nuages ont dérobé à notre vue les 4 volcans qui émergent de "l'allée des volcans", majestueux... A peine l'Antisana a-t-il daigné nous montrer un court instant la glace de son sommet, pour les autres, dont le Cotopaxi, il nous faudra aller leur rendre visite !

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Parc Itchimbia

Le plaisir des retrouvailles avec notre amie Soledad, qui avait vu Samuel alors qu'il n'avait que quelques mois, à l'occasion d'un voyage en Europe, mais ne connaissait ni Salomé, ni Arthur.... Une douce après-midi ensemble dans un très beau lieu... et puis, Sol a travaillé à l'aménagement du parc Itchimbia, au centre est de Quito, et est intarissable sur son histoire, passionnante !

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Pour terminer l'année en beauté...

Sur les hauteurs du très beau parc Itchimbia, douce promenade entre colibris et grenouilles... Ce grand espace vert, ancien lieu cérémoniel inca, car situé sur une colline sacrée, d'où étaient célébrés les équinoxes et les solstices et d'où la vue sur Quito est d'une beauté à couper le souffle, n'existait pas il y a 15 ans... et les artistes ont tout le loisir d'y donner libre cours à leur créativité. Ceci dit, nous avons vu de vrais colibris, et il paraît qu'il y a de vraies grenouilles !

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Photos du réveillon de Noël

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Quito, about love

En vrac, des photos du centre colonial, du Quito moderne, de nos pérégrinations, d'abord seuls, puis avec les enfants, au musée de la ville, au pied du Panecillo et dans les ruelles pavées...

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25-28 décembre à Tonsupa

 

4 jours à Tonsupa, ville champignon construite à côté d'Esmeraldas, où les descendants des esclaves africains se sont arrêtés. Grandes plages où les rouleaux viennent faire mousser le sable, lieu de villégiature des quiténiens et spot d'observation des baleines en saison (de juin à septembre), il y a aujourd'hui plus d'immeubles qui fleurissent sur le front de mer que de barques de pêcheurs qui reviennent le matin. Le temps y passe agréablement, entre jeux de sable, baignade dans les grands rouleaux et expérience de parapente tiré par un bateau, sans oublier les parties assidues de jeux de société en soirée, où nous réapprenons à joue au Cuarenta, ce jeu de cartes équatorien... Nathalie, luxembourgeoise de 20 ans qui passe 6 mois en Equateur dans une fondation qui travaille avec des enfants, et Mathias, que nous avons quitté adolescent, et que nous retrouvons adulte, sont grandement sollicités par les enfants...

 

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Retrouvailles

Et voilà ! Un rêve (de plus...) devenu réalité ! Après un trajet fatigant (San José et Quito ne sont séparés que par la Colombie, mais les folles logiques des lobbying aériens nous ont concocté un passage par Miami, où nous avons fait une escale de 5h, soit, en tout, plus de 15 heures de trajet), joie de se retrouver avec Nancy, "comme à la maison"... tout se bouscule... l'émotion de mettre les pas des enfants dans les nôtres sur cette terre foulée il y a bien longtemps déjà, notre patrie d'adoption... Etonnement de mesurer le temps écoulé depuis notre dernier séjour, aux changements visibles, palpables, au nouveau visage que présente le pays... On atterrit à 2850 mètres d'altitude, la tête dans les nuages, les pieds sur les volcans, en équilibre entre côte Pacifique et forêt amazonienne... L'odeur de Quito, dès l'aéroport, ce tout nouveau lieu inauguré il y a à peine 3 ans, ultra moderne (à faire pâlir d'envie les aéroports européens...) et éloigné du "nombril du monde" (traduction littérale de Quito en quechua) d'une trentaine de km, alors que celui que nous connaissions, en plein centre ville, le plus haut d'Amérique latine après celui de la Paz, en Bolivie, était unique au monde de par la courte longueur de sa piste d'atterrissage, et sa façon incroyable de caresser les toits des maisons avec les ailes des avions, très impressionnant... L'odeur, l'ambiance, les "vibrations" de Quito, son bain sonore, la rumeur de ses rues, le piquant de son soleil vertical, la diversité de ses visages, la promesse de ses rencontres... Ce qui s'offre d'abord, c'est une ville métissée, qui arbore fièrement son histoire, résolument tournée vers l'avenir, où les architectures les plus modernes côtoient les bâtiments coloniaux de toute beauté, où la diversité des vêtements reflète une partie des 28 ethnies indigènes, une ville harmonieuse et douce...

Notre avidité à arpenter ses rues, nous fondre dans ses églises baroques, nous perdre, pour mieux nous retrouver, dans ses couvents, patios et façades colorées... n'a d'égale que celle des enfants à ne pas sortir, à récupérer la fatigue du voyage en restant à la maison, en jouant avec les playmobils sortis par Mathias... La nuit sera courte de nouveau, nous sommes invités par la famille de Nancy à fêter Noël avec eux, avant de partir quelques jours à Tonsupa demain, sur la côte...

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Equateur

Le petit pays de la moitié  du monde. Nous voici en Eqateur

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