Avant de s'envoler...

Bon, mon cœur bat très fort à la perspective de retourner en Equateur...

Tout va très bien dans cette moitié du monde.

Voilà plusieurs jours que nous galérions pour télécharger nos photos... en fait, l'espace dont nous disposons sur le blog est plein, il va falloir trouver une autre solution...

Un grand merci à chacun pour tous vos messages... belles fêtes à tous... à bientôt !

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Après la poisse au Poas, grandes eaux à Baldi

Les jours se suivent sans se ressembler, faits d'improbables découvertes... La saison des pluies sensée se terminer fin octobre semble s'éterniser ici, et c'est tant mieux pour la sécheresse... mais il nous faut compter avec ces pluies torrentielles des forêts nuageuses (bosque nublado, ou rain forest), chaudes et violentes, accompagnées de vents puissants, et, sur la canopée, de nuages cotonneux... Si cela a beaucoup de charme, ça nous a aussi empêchés de découvrir, hier, le cratère du volcan Poas, unique au monde du haut de ses 2700 mètres d'altitude, et que nous souhaitions ardemment connaître... Bon, nous avons eu un bel aperçu de la flore et de la faune locales dans un parc juché sur ses flancs, superbe... mais dont avons arpenté les sentiers sous la pluie. Et ce matin, départ en 4x4 pour le parc du volcan Arenal, lequel se fait encore désirer, la tête dans les nuages... notre petit hébergement, ambiance refuge de montagne, se situe à son pied, au bord de la laguna du même nom... que nous n'avons fait que deviner. A voir, si demain le soleil sera au rendez-vous... Ceci dit, après les 3 heures de route superbe, à travers plantations d'altitude de café, bananes, ananas et forêt nuageuse luxuriante, au milieu des troupeaux de belles vaches paissant l'herbe grasse sous les cocotiers, nous avons passé la journée dans les eaux thermales volcaniques de Baldi, à la Fortuna... et cela a beaucoup de charme de pouvoir se baigner dans des eaux à 47 degrés quand la pluie tropicale tombe avec force, dans un jardin pour le moins exubérant, duquel les colibris ne sont pas absents...
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Autre monde

Changement radical avec le passage de cette frontière-ci. Nous sommes en Europe... ou presque. Immersion dans la capitale aujourd'hui, à 1150 mètres d'altitude, supposée être inintéressante, sale, polluée, dangereuse. Plus d'1h30 de bus pour faire les 16 km qui nous en séparent depuis Alajuela, la petite ville de 70 000 habitants où nous logeons, juste à côté de l'aéroport... et pareil dans l'autre sens... on est bien loin des villes coloniales d'Amérique Centrale. Les plus vieux bâtiments ont juste 100 ans... Ici, l'eau du robinet est potable, et on paye en dollars américains. On évite les grands malls, on parcourt les rues piétonnes, bordées de magasins luxueux et où les vendeurs ambulants, comme au Mexique, replient leurs étals (un carré de plastic étendu à même le trottoir) dès qu'apparaissent les policiers, on s'arrête pour rire aux pitreries des clowns, écouter les concerts de rue, on rentre dans les librairies, à la demande insistante de Salomé... pour la première fois depuis le début du voyage, nous sommes dans une grande ville moderne.

Déception de ne pouvoir découvrir le musée de l'or, exceptionnellement fermé aujourd'hui, et que nous espérions à la hauteur de celui de Lima, dont nous gardons un souvenir... ébloui. Nous visitons le théâtre national, de style italien, curieusement inspiré de l'Opéra Garnier... Les enfants sont très impressionnés.

Et puis, nous faisons une drôle d'expérience : la découverte de "Tout Costa Rica", un voyagiste dont le concept est d'accompagner les voyageurs pour se concocter un voyage "sur mesure". Après 1h30 de discussion, nous avons loué une voiture, réservé toutes nos nuits d'hôtel, et planifié notre séjour ici. Finie l'impro, les arrivées nocturnes sans réservations, les hésitations de dernière minute... Demain, si le temps le permet, nous découvrons le cratère du volcan Poas, puis une réserve naturelle où on nous promet monts et merveilles (faune et flore), une plantation de café... et ensuite, nous partons 2 jours dans la réserve du volcan Arenal, avant de revenir à Alajuela, la veille de notre vol pour Quito. On ne connaîtra certes pas le Costa Rica, mais au moins en aurons-nous un aperçu...

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Costa Rica

Arrivée au Costa Rica plus tardive que prévue. Ce sont les limites de l'imprévu ! Pays de l'or vert, de la nature impériale et impérieuse et du billet vert...

Avançant sur l'isthme en direction du Panama, le Costa Rica concentre toute son énergie à accueillir les visiteurs étrangers.

Pura Vida disent les Ticas ! A ver, a ver...

Pays démocratique depuis son indépendance en 1821, le Costa Rica a aboli la peine de mort en 1882, n'a plus d'armée depuis 1948 et a donné le droit de vote aux femmes en 1949. Officiellement, le Costa Rica s'est forgé un état d'esprit Pacifiste. Bon, il faudrait regarder aussi du côté du protectorat Américain pour comprendre mieux ce "phénomène" coincé entre le Panama et le Nicaragua.

Nous finissons notre périple en Amérique centrale par ce petit pays très différent de ceux jusqu'alors traversés.

 

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