Depuis l'Opéra et le pilier du Harbour Bridge, une vue vertigineuse

Hier, la visite de l'Opéra nous offre un de ces moments qu'on ne risque pas d'oublier, avec des éléments sur le contexte politique et socio économique de sa construction, architecturaux, artistiques... Fabuleux ! Il est très émouvant de fouler ce lieu mythique, inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO depuis 2007, où tant d'artistes ont travaillé... Pas de chance, la salle d'opéra et de ballet est en maintenance, nous ne pouvons pas la visiter...

 

 

Et puis, nous grimpons dans le pylône du Harbour Bridge, autre grand moment d'émotion à admirer la ville ! Comme les néo zélandais, les australiens sont joueurs : sans les enfants, nous aurions bien fait l'escalade de l'arche métallique, afin d'éprouver quelques frissons vertigineux... On ne regrette ni le saut à l'élastique, ni le survol de la baie en hélicoptère (quoique...), ni le tour en bateau sportif (avec distribution de combinaisons) dans la baie, mais l'escalade de l'arche du pont, ça...

 

  

 

Power House, ou Museum of Applied Arts and Science, musée des arts et sciences appliquées  : on avait parlé aux enfants d'un musée interactif, déception ! Ce gigantesque musée éclectique est pourtant intéressant, qui décline des périodes, sciences et techniques variées....

 

 

Darling Harbour, ses quais en bois, des luxueux bateaux rangés au pied des buildings, ses restaurants branchés ou bohèmes, son aquarium (où l'on peut voir la vie marine de l'océan Pacifique et de la mer de Tasman en entier, avec ses requins et ses raies), son musée maritime (avec ses caravelles et ses sous marins) et son World Wild Life (zoo avec les animaux locaux, kangourous, wallabies et koalas bien sûr, mais aussi les wombats, mammifères de la famille des marsupiaux et les possums). 

 

 

Nous découvrons un visage de Sydney futuriste, en pleine expansion verticale, en mutation, en travaux, une ville au ventre ouvert, aux buildings saillants, perfusée de toutes parts, mais aux promesses excitantes, à taille humaine, beaucoup de verdure au milieu du verre, de l'acier et du béton, ayant intégré le style victorien de ses constructions anciennes à la modernité svelte et effilée des silhouettes de ses gratte ciel récents, ayant réussi l'audacieux pari de l'harmonie entre urbanisme, végétation et éléments maritimes, la mer faisant intégralement partie du paysage citadin, sans que l'un des éléments n'annihile l'autre... joggers, touristes du monde entier, écoliers en uniforme, couples d'amoureux en recherche de romantisme, hommes d'affaires pressés, routards bohèmes, artistes de rue composent un paysage varié qui rend cette ville éminemment vivante, romantique et puissante, avec un quelque chose d'indéfinissable follement agréable ! 

 

 

Samuel rêve d'avoir les cheveux assez longs pour pouvoir les attacher, Salomé rêve d'être autorisée à sortir sans s'attacher les cheveux, et Arthur, quand il marche dans la rue, joue à toucher chaque plaque d'égoût métallique, ou un carreau sur deux, ou chaque bande blanche du trottoir, ou toutes les barrières en bois... Samuel s'inquiète : comment fera t il, en Indonésie, pour manger de la main droite,  puisque la gauche est considérée comme impure ? Et Arthur se demande comment faire sans papier toilette aux toilettes, mais avec un petit jet d'eau, tandis que Salomé voudrait bien savoir s'il nous faudra nous baigner tout habillés...

 

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