L'Inde, le pays des vaches sacrées

Bonjour, 

 

J'ai envie de vous parler de la première journée en Inde. Ce fut une journée de transport, vraiment pas rigolote ! Une journée fatigante, collante, transpirante, pas agréable, enfin voilà, une journée un peu comme ça. Le premier transport était le taxi, il a duré une heure. Le deuxième fut le bus, qui, lui, a duré plus de trois heures. Et ce fut bientôt au tour du troisième, le plus long de tous. C'était le train qui roulait avec toutes ses forces sur les rails pendant six heures. Dès que nous sommes montés dans le taxi, je me suis dit que ça allait être le meilleur transport de la journée... et j'avais raison ! Car il était climatisé,  confortable, on n'était pas trop serré... Dans le bus, on avait beaucoup de place, mais on était tout pas bien, car on transpirait. Et dans le train, nous étions serrés, mais alors serrés, mais serrés... tellement serrés que je ne peux pas vous expliquer. Il y avait des dames assises les unes sur les autres, pareil pour les hommes... Les deux garçons et trois hommes étaient sur les couchettes métalliques suspendues au dessus des banquettes, tandis que papa, maman et moi étions sur deux places. 

 

Nous sommes arrivés à minuit après la journée de trajet, et nous nous sommes vite couchés. Le lendemain matin, nous avons repéré des magasins, et le soir, nous sommes allés nous balader au bord du fleuve sacré, le Gange. Les hindous du monde entier viennent ici pour s'y baigner, ils croient que ça les purifie des mauvaises actions qu'ils ont faites. Ils achètent des bougies dans de petites assiettes en feuille de palmier avec des pétales de fleurs, et les confient au fleuve pour avoir un bon karma. Quand les gens se sentent vieux et pensent qu'il vont bientôt mourir, ils viennent ici. Ils pensent qu'en mourant au bord du Gange, ils n'auront pas besoin de passer par plein de réincarnations pour atteindre le nirvana. Le fleuve est très sale, car les indiens y jettent plein de déchets, même pendant les cérémonies. 

 

A Lumbini, nous avions rencontré Patrick, un français qui venait de Vârânasî et nous avait dit que le fleuve était haut et couvrait les marches d'escalier, appelées ghat. Mais en fait, on a trouvé que c'était plutôt l'inverse. 

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Commentaires: 2
  • #1

    mili et tiline (vendredi, 07 octobre 2016 21:11)

    Namaste salomé!
    Quand tu viendras à marchauveau tu seras moins serrée serrée serrée promis!! enfin sauf dans nos bras.. hi hi..
    Et on pourra aussi aller à la rivière mettre des petites bougies sur des feuilles pour notre karma.
    On espère que tes journées suivantes seront moins fatigantes, collantes, transpirantes...
    mimisssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss

  • #2

    seba (lundi, 10 octobre 2016 14:27)

    La vache!
    Serrée comme une sardine,
    transpirante et suffocante,
    j'imagine l'odeur de là!!! Et les couleurs? J'ai hâte de voir quelques photos...
    Bizoux
    Seba