Tout Java défile à la vitre du train...

La pulsation du train déroule son rythme régulier sous nos pieds, nous prenons le pouls de Java. Les rails traversent des rizières, des champs de canne à sucre, de maïs, d'oignons, de pommes de terre, de tabac, de choux... L'étagement parfait des terrasses, l'alignement irréprochable des plants aux différents verts, la régularité des canaux d'irrigation... une symphonie, belle et harmonieuse. Après les hautes cimes des volcans de la ceinture de feu, toujours crachotant, toussotant, éructant, après la côte belle et sauvage longeant l'océan Indien, nous traversons la Java rurale et paysanne. Les petites parcelles arrangées en amphithéâtres où s'échinent des paysans aux chapeaux pointus sous un soleil de plomb laissent place aux hectares réguliers et plats, que longent à perte de vue des haies de cocotiers, bananiers ou papayers. Nous traversons de petits villages, de gros bourgs et d'énormes villes (Surabaya) vrombissantes, grouillantes, surpeuplées. Chaque fois, des essaims de mobylettes et scooters se pressent et s'agglutinent devant la barrière qui protège le passage de la voie ferrée, prêts à démarrer en trombe dès qu'elle se lèvera.

 

On joue au Uno, au Dobble, au Casino Pirate, au sudoku, aux devinettes, aux charades, aux rébus, à "devine à quoi je pense ?", au bras de fer chinois, on termine la lecture du Livre de la Jungle et on entame celle de Pinocchio...

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Commentaires: 1
  • #1

    mili (lundi, 06 juin 2016 10:44)

    ou allez-vous?