Nous ne cessons de découvrir que la taille de l'île de Bali nous permet de l'explorer depuis son centre, en rayonnant depuis Ubud. Les distances permettent de penser des excursions à la journée, riches et variées, et les bus locaux n'étant pas exactement pensés pour le tourisme, le moyen le plus souple et judicieux reste encore l'emploi d'un guide chauffeur à la journée. Nous avons donc renouvelé l'expérience. Cela nous permet aussi de vérifier à quel point la langue anglaise est adaptée aux sonorités et usages balinais : lettres remplacées par d'autres, tournures de phrases modifiées, quant à la prononciation...
Pura Taman Ayun, ou l'esthétisme religieux
Ce temple hindou est le deuxième plus grand temple balinais après celui de Besakih. Edifié en 1740, il est l’œuvre de Cokorda Munggu, roi de Mwengi le plus célèbre, qui déplaça le siège du royaume de Kapal à Mengwi. Le grand monarque fit construire un autre palais, Puri Gedé Mengwi à peu de distance de Pura Taman Ayun. Le temple est entouré de douves. Parmi les rangées d’autels où viennent séjourner les dieux en visite lors des cérémonies (palinggih), le paibon, orienté vers l’est, représente l’autel royal. La grandeur des pavillons, leur insertion dans le grand agencement des douves et des terrasses, l’emplacement et la hauteur des meru, font du Taman Ayun un des plus beaux temples balinais, et le seul temple traversé par de l'eau.
Tanah Lot, ou le mariage de l'océan Indien et de l'hindouisme balinais
Ce temple hindou date du XVIème siècle. Orienté à l'ouest, il est construit sur un promontoire rocheux battu par les violentes déferlantes de l'océan Indien. Il demeure, avec Besakih et Ulu Watu, le temple le plus visité de Bali. La légende veut qu’il ait été édifié par Danghyang Nirartha, le grand prêtre de Java-Est qui aurait été saisi par la beauté du site. Il est vrai que la côte, avec ses rochers et ses vagues déchaînées, présente un aspect sauvage qui met en valeur le magnifique temple de Tanah Lot. Minuscule, le temple est construit sur un rocher qui émerge de l’eau et qui était autrefois relié à la terre par un pont naturel. Ce pont fut pulvérisé lors d’une tempête. Avec ses tours et ses toits de duk noirs, le temple se découpe en ombres chinoises lors du coucher de soleil et prend un relief saisissant. A cet endroit, le soleil prend des couleurs d’un rouge intense, parfois rose fuchsia qui rend le spectacle magique. Le temple fut construit sur une source d’eau douce qui émergeait d’un gros rocher. En effet, en méditant depuis le temple de Rambut Siwi, situé plus au nord sur la côte, le moine itinérant Nirartha aurait aperçu un rayon de lumière s’échapper de la plage, vers le sud. Se rendant sur les lieux, il décida d’y bâtir un temple. C’est ainsi que fut édifié le Pura Tanah Lot. Encore aujourd’hui, le seul autel auquel les visiteurs ont accès est cette petite grotte d’où jaillit l’eau. Cette source de vie est utilisée pour des fonctions rituelles. En permanence, des prêtres du temple y bénissent les fidèles et visiteurs, en échange d’une donation. Malgré l’effusion touristique, Pura Tanah Lot garde sa magie, exprimant une fois de plus le paradoxe tourisme-tradition qui habite l’île des dieux. On pourrait même dire, un peu paradoxalement, que l'affluence des pèlerins en grand nombre participe à l'ambiance fervente et effervescente. Les temples côtiers et les temples de l’intérieur obéissent à des lois qui les relient entre eux. Tanah Lot, Ulu Watu, Peti Tenget et Rambut Siwi s’opposent et complètent Pura Besakih, Pura Batur, Pura Taman Ayu et Pura Batukau.
Le riz, un cadeau des dieux
C'est de nouveau sous une pluie démentielle que nous sommes parvenus aux rizières en terrasse classées par l'UNESCO. Après une demie heure de pluie torrentielle, l'eau boueuse dévalait les pentes et les rues, nous arrivant à mi-mollet, effondrant les plantations sur les chaussées, et forçant les innombrables deux-roues à s'abriter... Visibilité zéro, sur ce tendre paysage unique au monde, que nous attendions impatiemment de découvrir... Qu'à cela ne tienne, nous n'avons pas encore mangé, et avons encore l'espoir que, le temps de se rassasier dans un petit warung, le ciel sera plus clément... Il n'en sera rien, et nous devrons nous en retourner sous le déluge, sans rien voir, obligés même de nous faire un détour car un glissement de terrain barre une petite route... Bon, quelques éclaircissements tout de même sur ce système paysager dont la fonction sociale et religieuse est passionnante.
Source UNESCO :
Paysage culturel de la province de Bali : le système des subak en tant que manifestation de la philosophie du Tri Hita Karana.
Etalé sur 19 500 hectares, le paysage culturel de Bali comprend cinq rizières en terrasses et des temples d’eau qui illustrent le système des subak, une institution coopérative de gestion de l’eau par des canaux et des barrages qui remonte au IXème siècle. On y trouve aussi le temple d’eau royal Pura Taman Ayun, datant du XVIIIe siècle, le plus grand de Bali mais aussi le plus original du point de vue architectural. Le subak reflète le concept philosophique de Tri Hita Karana qui vise à une relation harmonieuse entre les domaines de l’esprit, du monde humain et de la nature. Cette philosophie, issue de l’échange culturel existant entre l’Inde et Bali depuis plus de deux mille ans, a façonné le paysage de Bali. Le système subak recouvre des pratiques agricoles démocratiques et égalitaires qui ont permis aux habitants de Bali de devenir les plus efficaces producteurs de riz de tout l’archipel, malgré la pression d’une grande densité de population.
Valeur universelle exceptionnelle
Une chaîne de volcans domine le paysage de Bali et lui a donné un sol fertile qui, associé au climat tropical humide, en fait un lieu idéal pour les systèmes de culture agricoles. L’eau des rivières a été canalisée pour irriguer la terre, donnant naissance aux rizières dans les plaines et sur les montagnes façonnées en terrasses.
Le riz, l’eau qui l’irrigue et le subak, système social coopératif qui contrôle l’eau, ont façonné le paysage depuis mille ans et font partie intégrante de la vie religieuse. Le riz est considéré comme un don de Dieu et le système des subak fait partie de la culture des temples. L’eau des sources et des canaux coule à travers les temples et les rizières. Les temples d’eau sont au centre de la gestion coopérative des ressources en eau par un groupe de subak. Depuis le XIème siècle, les réseaux des temples d’eau gèrent l’écologie des rizières en terrasses à l’échelle de bassins hydrographiques entiers. Ils apportent une réponse unique au défi de nourrir une population dense vivant sur une île volcanique au relief accidenté.
Le système des subak illustre le principe philosophique balinais du Tri Hita Karana qui réunit les domaines de l’esprit, du monde humain et de la nature. Les rituels des temples d’eau favorisent la relation harmonieuse entre l’homme et son environnement à travers l’engagement actif de la population dans des concepts rituels qui mettent l’accent sur la dépendance à l’égard des forces vitales du monde naturel.
Au total, Bali possède environ 1 200 de ces réseaux de gestion collective de l’eau et entre 50 et 400 fermiers se partagent la gestion de l’eau d’une source. Le bien est composé de cinq sites qui illustrent l’interconnexion des éléments constitutifs naturels, religieux et culturels du système traditionnel des subak, lequel continue de fonctionner pleinement et au sein duquel les fermiers continuent de cultiver le riz balinais traditionnel sans l’aide d’engrais chimiques ou de pesticides, et où les paysages sont considérés comme ayant des connotations sacrées.
Les sites sont le temple d’eau suprême Pura Ulun Danu Batur construit au bord du cratère d’un volcan, le lac Batur, dont les eaux sont considérées comme l’origine ultime de toutes les sources et rivières, le paysage subak du bassin hydrographique de Pakerisan considéré comme étant le plus ancien système d’irrigation de Bali, le paysage subak de Catur Angga Batukaru avec ses terrasses, mentionnées dans une description du Xème siècle, ce qui les classe parmi les plus anciennes de Bali et les meilleurs exemples de l’architecture classique des temples balinais, et le temple royal Pura Taman Ayun, le plus grand et, d’un point de vue architectural, le plus remarquable des temples d’eau de la région, donnant toute la mesure du système subak à l’époque du plus grand royaume balinais du XIXème siècle.
Les éléments constitutifs des subak sont les forêts, qui protègent l’alimentation en eau, le paysage des rizières en terrasses, les rizières reliées par un système de canaux, de tunnels et de barrages, les villages et les temples de taille et d’importance variable qui marquent soit la source soit le passage de l’eau vers les terres des subak à irriguer.
Critère (iii) : La tradition culturelle qui a façonné le paysage de Bali, depuis au moins le XIIème siècle, est l’ancien concept philosophique du Tri Hita Karana. Les congrégations des temples d’eau qui soutiennent la gestion de l’eau dans le paysage des subak visent à entretenir des relations harmonieuses avec les mondes spirituels et naturels, à travers une série complexe de rituels, d’offrandes et de représentations artistiques.
Critère (v) : Les cinq paysages de Bali sont un témoignage exceptionnel du système subak, un système démocratique et égalitaire centré sur les temples d’eau et le contrôle de l’irrigation qui a façonné le paysage depuis mille ans. Depuis le XIe siècle, le réseau des temples d’eau gère l’écologie des rizières en terrasses à l’échelle de bassins hydrographiques entiers. Ils apportent une réponse unique au défi de nourrir une population dense vivant sur une île volcanique au relief accidenté et ne se sont développés qu’à Bali.
Critère (vi) : Les temples d’eau balinais sont des institutions uniques qui pendant plus de mille ans se sont inspirés de plusieurs traditions religieuses anciennes, dont l’hindouisme Saivasiddhanta et Samkhyā, le bouddhisme Vajrayana et la cosmologie austronésienne. Les cérémonies associées aux temples et leur rôle dans la gestion pratique de l’eau cristallisent les idées de la philosophie du Tri Hita Karana qui favorise la relation harmonieuse entre les domaines de l’esprit, du monde humain et de la nature. Cette conjonction d’idées peut être considérée comme étant d’une importance exceptionnelle et directement manifestée par la manière dont le paysage s’est développé et est géré par les communautés locales dans le cadre du système des subak.
Intégrité
Le bien recouvre pleinement les attributs essentiels du système des subak et le profond impact que ce dernier a eu sur le paysage balinais. Les processus qui ont façonné le paysage, sous la forme de cultures en terrasses irriguées par le système des subak, sont toujours vivants et forts. Les zones agricoles sont toujours cultivées selon des méthodes durables par les communautés locales et leur alimentation en eau est gérée démocratiquement par les temples d’eau.
Aucun des éléments constitutifs n’est menacé, mais le paysage des rizières en terrasses est très vulnérable à une série de changements économiques et sociaux, tels que les changements de pratiques agricoles et la pression accrue du tourisme. Le système de gestion devra soutenir les systèmes traditionnels et offrir des avantages qui permettront aux fermiers de rester sur leurs terres.
De plus, l’environnement des différents sites est fragile et subit la pression du développement, en particulier associé au tourisme. Le cadre visuel des cinq sites s’étend au-delà des délimitations du bien et souvent au-delà des zones tampons. Dans quelques cas, des développements ayant un impact négatif sont déjà intervenus. Il sera essentiel de protéger le contexte global des sites afin d’éviter d’autres pertes d’intégrité visuelle. La gestion de l’eau est également un élément crucial du maintien de la qualité visuelle du bien.
Authenticité
L’authenticité, relativement à la manière dont les paysages en terrasses, les forêts, les structures de gestion de l’eau, les temples et les sanctuaires traduisent la valeur universelle exceptionnelle et reflètent le système des subak, est évidente.
L’interaction générale entre les hommes et le paysage est toutefois très vulnérable et, si les sites doivent conserver la relation harmonieuse avec le monde spirituel et le concept philosophique du Tri Hita Karana, il sera essentiel que le système de gestion offre un soutien actif.
Les bâtiments villageois ont, dans une certaine mesure, perdu une partie de leur authenticité en termes de matériaux et de construction, même s’ils sont toujours fonctionnellement liés au paysage.
Éléments requis en matière de protection et de gestion
Le cadre juridique général assurant la protection du bien a été établi par le Décret provincial de 2008 pour la conservation et la planification spatiale des sites proposés pour inscription. Un cadre juridique spécifique pour les zones proposées pour inscription a été établi par un protocole d’accord entre le gouvernement et les régences de Bali pour l’établissement d’une Zone stratégique de Bali. Cet accord codifie légalement la conservation et la planification spatiale des cinq sites, recouvrant le patrimoine matériel et immatériel et les écosystèmes agricoles et forestiers à l’intérieur des délimitations des sites. Le Décret provincial est basé sur la Loi No. 26/2007 et le Décret du gouvernement national No. 26/2008, concernant la planification spatiale et l’établissement de Zones stratégiques nationales pour la conservation des paysages culturels cruciaux.
La plupart des subak possèdent des codes juridiques écrits, appelés awig-awig, qui détaillent les droits et les devoirs des membres du subak. Les awig-awig, ou lois et réglementations coutumières traditionnelles, couvrant la gestion des subak ainsi que la protection et la conservation traditionnelles des biens culturels, sont encadrés par la réglementation n° 5 de la province de Bali (2005) section 19, qui clarifie le zonage des sites sacrés protégés tels que les temples, sur la base de l’awig-awig local. Les rizières en terrasses présentes dans les sites sont aussi protégées contre le développement du tourisme de masse par le Décret de la régence de Tabanan No 9/2005. Les temples et les sites archéologiques sont actuellement protégés par la Loi nationale No.5/1992 concernant les biens du patrimoine culturel. Les sites proposés pour inscription sont désignés comme des Zones stratégiques, pouvant recevoir à ce titre des aides supplémentaires du gouvernement provincial.
Un plan de gestion a été adopté par le gouvernement provincial de Bali. Ce plan met en place un système de gestion qui vise à maintenir les pratiques traditionnelles et réduire les développements inappropriés. Le plan de gestion s’appuie sur des principes de gestion éprouvés de « cogestion adaptative par différentes parties prenantes » et les modifie pour les adapter au contexte balinais. Ce système met en rapport des personnes, des organisations, des agences et des institutions à différents niveaux organisationnels par l’intermédiaire d’une Assemblée directrice démocratique. La réglementation du gouvernement de Bali No. 17, 2010 a approuvé la création de l’Assemblée directrice du patrimoine culturel de Bali. Ce décret définit la constitution de l’Assemblée directrice qui comprend des représentants de différents départements gouvernementaux et habilite les membres des communautés subak à assumer conjointement un rôle majeur dans la gestion des sites. Afin de resserrer les liens entre les ministères concernés par le bien, deux comités interministériels ont été mis en place sous la coordination du ministère pour le Bien-être social.
Tous les biens et leurs éléments constitutifs sont des sites vivants, dont l’utilisation par la communauté locale reste massive et continue. Ces sites sont entretenus collectivement de manière traditionnelle grâce au système des subak. L’entretien des temples est entre les mains de la communauté, qui y contribue traditionnellement par des dons en argent et en matériel ainsi que par du travail bénévole pour les mesures de conservation courante, en coopération avec le gouvernement local et le Bureau archéologique de la province de Bali-NTB-NTT, lesquels apportent l’expertise nécessaire.
Pour entretenir le paysage vivant, il faudra trouver des moyens supplémentaires pour soutenir les systèmes traditionnels et offrir des avantages qui permettront aux fermiers de rester sur leurs terres. La protection de l’environnement des paysages sera également essentielle pour protéger les sources d’eau qui sont à la base du système des subak.
Le kopi luwak, ou café civette
A défaut de rizières, dès que l'intensité de la pluie diminue suffisamment pour nous le permettre, nous nous arrêtons dans une plantation de café. La jungle balinaise présente des similitudes avec celles que nous connaissons déjà, en particulier l'Amazonie. Il s'y trouve néanmoins une flore partiellement différente (banyans, teks, acajous) et une faune également particulière (pour aujourd'hui, nous voyons des civettes, des chauves souris de 70 cm, des hiboux). La civette, qui nous intéresse aujourd'hui, est un petit mammifère, qui ressemble au chat musqué, à la mangouste ou au renard. Explication.
Le kopi luwak est un café récolté dans les excréments d'une civette asiatique, le luwak (Paradoxurus hermaphroditus) de la famille des viverridés, du fait d'une digestion quasi absente. La civette consomme en effet les cerises du caféier, digérant leur pulpe mais pas leur noyau, qui se retrouve dans ses excréments. Dans le tube digestif du Luwak, les sucs gastriques — composés d'enzymes qui divisent les chaînes de protéines en chaînes plus petites ou en acides aminés individuels — font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Il est produit essentiellement dans l'archipel indonésien, à Sumatra, Java, Bali, Sulawesi, aux Philippines et dans le Timor oriental. Le kilogramme vaut parfois plus de 1 000 US$.
Il a valu en 1995 un prix Ig Nobel à John Martinez, de J. Martinez & Co à Atlanta.
Histoire : Kopi est le nom indonésien du café. Luwak est un nom local de la civette palmiste commune à Sumatra et à Johor (Malaisie). Les civettes palmistes sont principalement frugivores : elles se nourrissent de baies et de fruits charnus comme ceux de certains Ficus et palmiers. Elles mangent aussi de petits vertébrés, des insectes, des fruits mûrs et des graines.L'origine du kopi luwak est étroitement liée à celle de la production du café en Indonésie. Au début du xviiie siècle, les Néerlandais créèrent dans leurs colonies des Indes orientales de Java et Sumatra des plantations de café, notamment d'arabica du Yémen. Au moment du Cultuurstelsel (1830—1870), ils interdirent aux fermiers indigènes et à leurs employés de cueillir le café pour leur usage personnel. Désireux de goûter néanmoins le fameux breuvage, ceux-ci découvrirent que certaines espèces de musang ou luwak (civette palmiste commune) consommaient les fruits des caféiers et rejetaient les graines dans leurs excréments. Ils consommèrent celles-ci nettoyées, grillées et moulues. La réputation de ce café de civette atteignit bientôt les propriétaires des plantations, qui en firent leur favori. Il était cher, même à cette époque, du fait de sa rareté et de son processus d'élaboration. La production a commencé en ramassant dans la nature les excréments dont les civettes marquent les limites de leurs territoires. Aujourd'hui elle a lieu dans des fermes, où les civettes sont, soit en cage, soit dans des enclos.
Les civettes mangent les « cerises » de café pour leur pulpe. Après environ un jour et demi dans leur tube digestif, les graines sont rejetées en grappes, encore dures et encore couvertes d'une partie des enveloppes intérieures du fruit. Elles sont récoltées, soigneusement lavées et séchées au soleil, avant d'être légèrement torréfiées de manière à conserver leurs arômes complexes et l'absence d'amertume gagnés à l'intérieur de la civette.
Et bien, nous avons goûté, et nos palais, peu habitués à cette saveur, ne l'ont pas particulièrement appréciée !
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