Des singes sur le champ

Hier, on a visité la forêt des singes, celle dont je vous avais déjà parlé. C'est un endroit où il y a beaucoup beaucoup de singes, dans une forêt extraordinaire. Et bien voilà. Je vais vous expliquer. C'est une forêt dont les arbres ont des racines qui traversent la rivière. Elles sont par ci, par là... et les singes, qui sont des macaques chapardeurs, glissent sur les racines comme sur un toboggan, y grimpent comme sur une échelle, ils sautent de liane en liane comme sur un trampoline. Et après tout cela, ils viennent chiper les affaires des gens,  et en réclament encore à leurs gardiens... ils sont vraiment trop gâtés ! Ces singes tout gris montent sur les gens puis se mettent à pleurer pour réclamer du maïs ou des bananes, ou d'autres fruits. Les gardiens de la forêt sont très attentifs, car ils peuvent être agressifs et mordre... comme ils me l'ont fait ! Samuel a eu très très peur que j'attrape la rage... mais non ! Donc, pour éviter ça, le gardien sort un lance pierres, et les vieux mâles barbus s'enfuient, laissant la place aux femelles avec leurs bébés et aux jeunes singes. Donc, une forêt extraordinaire ! 

Mais ce n'est pas tout ! Ensuite, nous avons encore fait un musée et des rizières. Tout en se baladant, nous sommes arrivés au museum des beaux arts. Il y avait de très très anciennes peintures balinaises et indonésiennes, très belles. Elles représentaient plein de batailles de dieux différents. L'une représentait un dieu très puissant, qui pouvait mourir seulement quand l'oiseau qui ressemblait à un aigle volait l'épée qui possédait son pouvoir. Les tableaux étaient beaucoup en noir et blanc, et on y retrouvait les statues qui décorent les temples. Pour passer d'une salle à l'autre,  on traversait un grand jardin, avec des plans d'eau, des poissons comme de partout, petits et gros, et des fleurs de lotus qui s'ouvrent le matin et se referment le soir, et une petite passerelle pour observer tout ça. 

Puis ensuite, les rizières !  Encore sur notre petit chemin bordé de motos roulantes, de paysans travaillant, de petits restaurants bien agréables, nous nous baladons. Il y avait plein de chemins de terre qui passaient dans les rizières, mais on est resté sur le petit ruban de béton qui serpentait. Le riz est cultivé dans quelques centimètres d'eau, on ne peut donc pas marcher au milieu du champ !