Mataiva, un atoll de l'archipel des Tuamotus...

Dimanche 17 avril

 

On prend le bateau de Moorea à Tahiti, où nous arrivons peu avant le Soltice, un monstre des mers qui déverse ses 3000 croisiéristes pour la journée à Papeete... nous profitons du marché artisanal installé pour eux, où Salomé s'achète le pendentif en dent de requin dont elle rêve depuis des semaines, puis du groupe d'artistes qui se produit sur le front de mer, danse, musique et chant traditionnels... avant de prendre l'avion pour Mataiva, un atoll de l'archipel des Tuamutus. 45 minutes de vol. Nous survolons Tetiaroa, l'atoll privé de Marlon Brando, aujourd'hui propriété de son fils, et accessible en voilier ou catamaran depuis Tahiti en 3h30 de navigation... une couronne de terre entre lagon et océan, que le gris du ciel et la couche de nuages ne nous permet pas d'admirer dans les meilleures conditions. Notre petit avion continue sur Rangiroa, et nous ne sommes pas nombreux à descendre à Mataiva. Il faut dire que les habitants sont 280 seulement, et qu'on n'y trouve que 2 pensions... Il y a 2 avions par semaine, le dimanche et le jeudi, qui relient l'atoll au reste du monde... si les conditions météo lui permettent d'atterrir ! 

 

Nous sommes accueillis avec le collier de fleurs de tiaré, et faisons la connaissance de Sarah, Priscilla et leur famille, ainsi que des autres vacanciers avec qui nous séjournerons sur cette bande de terre perdue au milieu du Pacifique. Lily, 6 ans, fraîchement débarquée de métropole avec ses parents pour les vacances de Pâques ; Marie, François et Julien, 3 fonctionnaires d'état qui vivent à Papeete depuis 2 ans, ainsi qu'une journaliste de Tahiti, présentatrice du Journal TV et reporter, venue ici pour filmer l'arrivée, mardi, de militaires dont la mission est de couper la seule forêt native qui reste sur tous les Tuamutus... Les enfants sont ravis de se faire une nouvelle copine, et les conversations entre les adultes sont riches et passionnantes. Le gouvernement polynésien, le statut des fonctionnaires, le mode de vie dans les atolls, la santé ici, la religion, le tourisme, la coprahculture, l'éducation et l'université... Chacun dispose de son faré, un bungalow en dur au bord du lagon, les repas sont pris en commun, et les activités et excursions également partagées. Le soleil se couche vers 18h et se lève vers 5h, nous vivons avec... Et puis, il est incroyable de réaliser que nous disposons du réseau wifi sur cet atoll éloigné de tout... bien qu'il nous soit impossible de consulter internet (et d'alimenter le blog...), les mails partent et arrivent, rendant l'isolement moins patent. A notre arrivée le ciel est bas et gris, le vent puissant, et malgré ça le lagon, vert émeraude, nous régale de ses nuances laiteuses... 

 

L'atoll est unique en son genre, composé de 70 vasques aux bleus variés, d'une profondeur maximum d'une dizaines de mètres, tenues prisonnières de la bande de sable plantée de cocotiers, et plus claires que l'océan environnant... les habitants vivent de coprahculture et de pêche, se nourrissent de coco et de poisson.

 

Lundi 18 avril

 

La journée s'annonce pluvieuse et le sera. Le début de matinée est consacré à l'apprentissage du tressage de vaisselle en feuilles de cocotier, réputée incassable et à usage unique. Tout le monde y arrive et donc aura le droit de manger à midi. Assiettes sous le bras, nous partons dans la benne du 4×4 pour parcourir les 16 km de piste qui longent une moitié de l'île. Le paysage hésite entre cocotiers et cocotiers, puis de ci de là quelques arbres feuillus, une végétation plus dense, puis à nouveau du coco. La piste est bien humide et nous arrivons au bout, sur l'une des passes de l'île. Nous pouvons traverser celle ci à la nage pour gagner l'autre rive où nous découvrons une forêt de ... cocotiers ! La pluie menace et la température de l'eau est presque plus élevée que celle de l'air.

 

Le repas cuit sur un feu de bois : pains de cocos et poisson du lagon, cru et cuit. On ne s'en lasse pas ! Le tout dégusté dans nos assiettes tressées sans stress. Après tous ces efforts et pour nous réchauffer de la pluie battante, nous retournons dans l'eau du lagon qui est nettement plus chaude. Arthur nage de plus en plus et Samuel et Salomé apprennent le poisson. 

 

Deuxième partie de l'après midi, nous partons en direction du platier où nous attend le rocher de la tortue. Celui-ci doit son nom à sa légende. Lorsqu'il y a des nuages qui ressemblent à une tortue, alors c'est le signe que des tortues marines vont venir pondre sur la plage. Nous marchons au milieu de millions de coquillages et faisons une récolte de porcelaines, opercules de coquillages, épines d'oursins crayon, demain atelier land art.

 

De retour à la pension vers 15h30, la journée s'étire entre vélo, discussion, kayak, blog, jeu, etc... bref, c'est pas facile, mais on assume ! J'espère que demain, ça ne sera pas trop dur.

 

Bleu. 

Cyan, marine, turquoise, émeraude, saphir... nacre, coco, corail... 

La richesse de la Polynésie, ce sont les polynésiens, les fleurs, le poisson cru et les plages. 

Le bleu. 

L'odeur chaude et humide du sel à plein nez.

Le fracas, tantôt doux tantôt assourdissant, de l'océan. 

Ce plat platier qui est le mien.

Le blanc des fleurs de tiaré, le rouge des fleurs d'hibiscus. 

Le grain du sable.

Brel et Gauguin, enterrés aux Marquises. 

 

A Maiteva, il y a une école primaire. Ensuite, pour le collège, il faut aller à Rangiroa. 20 minutes d'avion, 7 000 francs (environ 60 euros). Alors, les collégiens sont pensionnaires. Ils rentrent chez eux, à 20 minutes de vol, que 2 fois par an. Et pour la fac, c'est Papeete. 3 000 étudiants se partagent 17 disciplines, dont 950 en sciences économiques. 

 

En Polynésie, il y a la dengue hémorragique, le chicunguna, la gratte, ou cigätera. C'est cette algue qui envahit tout, touche toutes les îles... sauf Mataiva. Les poissons qui la mangent n'ont aucun signe extérieur de maladie, mais sont porteurs d'une toxine extrêmement dangereuse pour l'homme, et deviennent impropres à la consommation. Même les insectes, mouches et fourmis, ne s'en approchent pas quand ils sont contaminés...

 

Dans le petit avion, derrière nous, un vieux monsieur porte autour du cou une lourde croix. Sur l'atoll, pas de prêtre, seulement des diacres. Le serviteur de dieu vient pourtant rendre visite à ses ouailles. De temps en temps. Comme le firent les missionnaires en leur temps.

 

Pour la forêt endémique, on ne sait pas trop. L'association de défense de l'environnement ne semble pas faire le poids. Officiellement, les militaires viennent pour entretenir les plantations de coco, dégager et élargir la piste. Peut-être aussi pour sensibiliser les iliens. A quoi ? Pas aux espèces végétales natives en voie de disparition... 

 

Il y a aussi les 70 gisements de phosphates. Les habitants de l'atoll ont obtenu qu'ils ne soient pas exploités. Pour combien de temps ?

 

Le géant Tu, l'une des divinités du panthéon tahitien, aurait son trône sur le marae Papiro.Trône de nacre.

 

Un pont relie les 2 rives du village de Pahua, que séparent quelques mètres de chenal. Des séchoirs à coco sur terre, des parcs à poisson en mer.

 

En langue tahitienne, Mataiva signifie "9 yeux", en référence aux 9 chenaux qui relient les différentes passes de l'atoll. 

 

Aujourd'hui, une pluie diluvienne remplit enfin les citernes. Quand elles sont vides, ne reste que l'eau saumâtre pour se laver, et les habitants de l'atoll ont des problèmes de peau... Il pleut très peu ici, à peine quelques jours par an, et bien sûr, aucune source, aucune rivière, aucune nappe phréatique... Nous avons de la chance, le ciel nous souhaite la bienvenue. D'accord, mais on aimerait quand même bien pouvoir admirer ces couleurs inimaginables qui sont celles du lagon d'habitude, et que nous n'avons vues qu'en photo... Les moustiques attaquent par nuées vrombissantes, et les crabes fuient sous les pas. Les bernards lermites marchent en crabe ! La pluie battante rebondit sur la surface laiteuse du lagon, en petites perles blanches et brillantes, qui scintillent avant d'être englouties par le sel. La différence de température est saisissante. L'eau du ciel est froide, tandis que celle de l'océan est chaude. Le spectacle est de toute beauté, les cocotiers ploient, l'eau blanchit, ciel et mer se mélangent, se confondent, se salent et se déssalent, tressent et nouent les éléments ensemble. Le monde devient liquide. La cocoteraie est spongieuse, la voiture amphibie, on ne sait plus exactement où commence la terre et où s'arrête la mer, puisque le ciel s'en mêle... Et ça dure. Un peu. Beaucoup. Jusqu'à ce que la lumière se fraye de nouveau un chemin dans le ciel obscurci, ramenant le jour sur terre. 

 

Rêve de bleu.

 

Ce soir, pas une étoile. Même la lune se cache. Et, comme le dit Salomé, Arthur dort en position "fatale"...

 

Mardi 19 avril

 

Mon coeur pleure... Le dernier bilan du tremblement de terre en Équateur fait état de plus de 400 morts, et de 2 000 blessés. La ville de Manta a été détruite à 80 %, et 10 provinces ont été touchées. 7,3 degrés sur l'échelle de Richter, le séisme le plus meurtrier depuis 50 ans. Nos amis tentent de contacter leurs amis... Merci de vos nombreux témoignages de solidarité et de soutien, auxquels nous sommes sensibles et que nous transmettons... On se sent bien petits !

 

Ici, nous faisons connaissance avec les pluies tropicales polynésiennes. Chaudes comme une mousson, violentes et soudaines, capricieuses et bruyantes, le verbe haut et le trait fulgurant, à faire cabrioler le lagon. 2 heures d'éclaircies ce matin, le temps de mesurer la transparence et la luminosité de l'eau en traversant quelques unes des 70 vasques réticulées qui caractérisent l'atoll.

 

Un arrêt au parc à poisson, pour y pêcher notre repas de midi, un arrêt sur le nombril de Mataiva, affleurement de corail au coeur du lagon, un arrêt sur l'île aux oiseaux, où nous rencontrons sternes, frégates et fous de bassan à pattes rouges par dizaines, raies pastenagues et requins à pointe noire dans 20 cm d'eau claire... Notre embarcation file sur un motu (petite île) pour y faire griller les carengues leurres passées directement de la nasse à la glacière, et nous nous baignons avant de remplir les feuilles de cocotier (non tressées aujourd'hui) qui nous tiennent lieu d'assiettes... Nous avons le loisir d'observer longuement des murènes, venues goulûment finir nos restes, des oursins violets aux longues épines, des mulets, des bagnards, des poissons perroquet, des poissons réglisse, et des tas d'autres merveilles de la nature... La couleur de l'eau, ou plutôt des eaux, même sous un ciel noir et chargé, est tout simplement extraordinaire. Laiteuse, lumineuse, s'essayant à toutes les nuances de bleu et de vert. Plus claire que le ciel.

 

Dans l'après-midi, de retour à la pension, lessivés, rincés, essorés, atelier confection de colliers de coquillages. Ça tombe hien, c'est bientôt la fête des mères, et Salomé décore sa lettre pour inviter Lily à son anniversaire, demain...

 

Ce n'est pas encore ce soir que nous pourrons regarder le soleil se coucher, ni les étoiles... Tonnerre et éclairs font vibrer l'île de leurs détonations tonitruantes, amoureuses déclarations de l'océan à la terre, et du ciel au lagon.

 

Mercredi 20 avril

 

Ciel terne, hésitant. Le soleil n'est pas loin. Hier, nous avons observé l'étrange balai du cargo qui dessert l'atoll. Chargé comme un baudet, un cargo mulet. Un gros bateau qui reste au large du récif pendant que la barge de transport fait le va et vient pour emmener et ramener les marchandises. La mer était grosse, faisant valser la feraille de la poupe à la proue. Le bateau impatient fait des ronds dans la tourmente. Ça charge, ça décharge tout le nécessaire pour la vie de l'atoll. Essence, bicyclettes, piles au lithium, fruits, légumes, viande.

 

Le soir, des trombes de pluie orageuse s'abattent sur l'atoll, les vagues sont immenses. Chacun raconte les tempêtes, cyclones, tsunamis qu'il a connus. L'atoll est régulièrement traversé par des vagues trop fortes pour se casser sur le récif. Il faut alors aller sur les toits des maisons, à l'école qui est le bâtiment anticyclonique construit sur pilotis ou bien grimper au cocotier comme on dit ici ! Puis, on attend que ça passe. 

 

En 1998, un cyclone a ravagé l'atoll, qui a été entièrement reconstruit. Une école superbe, devenue le refuge en cas de dépression tropicale, une station EDF, avec son générateur, des citernes de récupération d'eau de pluie, et des maisons individuelles en tôle ou contreplaqué. L'école, la mairie et les 2 pensions, qui accueillent des touristes, sont les seules constructions en dur.

 

Aujourd'hui, on nous parle de la coprahculture, activité qui ramène 80 % des ressources de l'atoll. Ici, chaque parcelle de cocotier appartient à quelqu'un. 15 familles vivent ici, qui se partagent la terre. La coprahculture c'est, pour ainsi dire, l'élevage de la noix de coco de la graine jusqu'au monoï en passant par le pain de coco et l'huile de coprah. Les noix sont exploitées sur l'atoll. Ramassées, fendues, vidées de la chair blanche du coco que l'on mettra à sécher avant de les conditionner en sacs de 25 kilos. Les sacs sont vendus au "magasin" du village, qui les vend au cargo, qui les vend à l'huilerie de Tahiti, qui fait du monoi et autres produits. Le cocotier donne des fruits toute l'année. Le travail se fait par périodes de trois semaines pour rentabiliser. Deux coprahculteurs arrivent à extraire 5 tonnes de noix séchées dans ce temps, vendues 3 500 francs le sac de 25 kilos. 

 

Ensuite, nous poursuivons l'exploration de l'atoll. Nous partons en 4x4 en direction d'une plage que nous trouverons... sous l'eau. Avec la marée et la pluis d'hier, le lagon s'est rempli. Nous marchons loin avec de l'eau jusqu'à la taille, alors que nous devrions être sur le sable ! Cela ne nous empêche pas de nous baigner. La suite de la journée se partage entre promenade sur le platier, ramassage de coquillages, plouf dans l'eau et découverte de l'épave de l'atoll. Au milieu de la cocoteraie se trouve la carcasse de bateau chilien, toute rouillée, envahie de végétation. Les habitants savent qu'elle est ici depuis 1906. A cette époque l'atoll n'était pas habité (on n'avait pas le droit). Les gens venaient 3 mois par an pour la coprahculture et repartaient sur Rangiroa. En 1906, lorsqu'ils sont arrivés il y avait une épave de bateau sur le récif mais pas âme qui vive. D'année en année et de cyclone en cyclone, l'épave s'est déplacée jusqu'a l'intérieur de l'atoll. On imagine la force des vagues ! 

 

Tout à côté se trouve une carrière de coquillages. Ces tout petits escargots jaunes que l'on trouve dans les colliers. Ils les ramassent dans la terre, loin du rivage. A l'aide de gros tamis, ils en récupèrent de grandes quantités qui sont ensuite vendues aux artisans pour faire les colliers. Ici, c'est une chance d'avoir une mine de coquillages. Avant de rentrer, nous rejoignons le groupe qui est resté a la "piscine", sorte de bassin naturel de 30 mètres de profondeur au bord du lagon. C'est une ancienne carrière de phosphates, qui a été exploitée 4 ans avant que les habitants de Mataiva ne parviennent à faire cesser l'activité. 

 

Nous rentrons à la pension. Il est tôt et avons le temps de partir faire un tour de kayak dans le lagon.

 

Jeudi 21 avril

 

Dans la même journée, nous prenons divers moyens de transport : kayac sur le lagon, vélo jusqu'au village, pick up jusqu'à l'aéroport, où nous choisissons nos places, non assignées, dans la petite avionnette qui dessert les îles et que nous attendons sur le tarmac, devant les rouleaux de l'océan, voiture que nous louons à Papeete, ferry pour rejoindre l'île de Moorea... 

 

Au décollage, nous avons de la chance, le survol de l'atoll se fait sous le soleil, et nous pouvons admirer l'extraordinaire vue de cette couronne de cocotiers, enserrant 70 vasques lagonaires aux eaux turquoises... Un spectacle unique et sublime, magnifique, incomparable... 

 

Nous avons passé sur ce bout de terre, perdu en plein Pacifique sud, un séjour enchanteur, mais nous restons rêveurs quant à ce mode de vie clos sur lui-même, fermé, et limité à la pêche et la coprahculture... Seules, quelques 15 familles composent le paysage des quelques dizaines d'habitants de l'atoll, une cinquantaine d'enfants de la maternelle à la primaire, qui grandiront ensemble, se marieront et perpétueront les traditions de leur île si particulière... 

 

A côté de cette vie endogamique, certains Popa'a ici, métropolitains mutés ou mis à disposition, en manque de culture, n'hésitent pas à aller passer 2 jours à Auckland pour assister à un match des Old Black ou voir l'America's Cup, 2 jours à Santiago pour assister à un concert, ou 3 jours à Hawaï pour découvrir Big Island... 

 

Dans l'avion qui nous ramène "en ville" (à Papeete), une mère commente à sa fille d'une dizaine d'années, qui quitte son île pour la première fois : "nana (au revoir) Mataiva ! Io rana (bonjour) Tahiti ! Tu vois, ici il n'y a pas que des cocotiers, il y a des montagnes... et des maisons, beaucoup de maisons... un port... des églises... des magasins..." Autant de découvertes pour cette enfant...

 

Impression de revenir "à la maison". Sur le ferry, nous retrouvons Julie, la voisine d'Audrey et Tom, instit' spé' en IME elle aussi, qui rentre du travail. Elle vit à Morea et travaille à Tahiti, prenant le bateau tous les jours pour parcourir la vingtaine de km qui sépare les 2 îles. 

 

Une fois débarqués, nous cherchons le bungalow que nous avons loué : Agathe est une copine d'Audrey, une Popa'a elle aussi, et vient de terminer l'installation de cette maison de bois de toute beauté, rapportée en kit de Bali... Un Bouddha trône sous le bananier, et les 3 enfants de nos hôtes partagent avec nous piscine et trampoline... autant dire que nous sommes gâtés ! Mais surtout, ici, on vit dehors : une seule pièce, que borde une immense baie vitrée, ouverte sur une terrasse en bois qui tourne autour du bungalow, et sur laquelle se trouve une cuisine extérieure. Les moustiquaires donnent à nos lits un air de baldaquins.

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Commentaires: 5
  • #1

    vio (samedi, 23 avril 2016 08:57)

    Wahou, j'en ai la tête qui tourne! Une vie où chaque minute est une plénitude, avec en même tps cette sensation que tout s'écoule "tranquille" comme diraient les garçons, c'est l'impression que me donne vos derniers compte rendus... Il me semble svt distinguer d'ici le bruit du ressac, humer un doux parfum d'hibiscus, saisir un lointain cri d'enfant.. vos aventures s'immiscent discètement dans notre quotidien et dans la campagne poitevine, pour notre plus grand plaisir! A bientôt les picpic!

  • #2

    vio (samedi, 23 avril 2016 08:58)

    que me donnENT !

  • #3

    jade picard (samedi, 23 avril 2016 10:11)

    Coucou . Que de malheurs ses séismes et celui là plus que les autres . Sinon ils en font des voyages les colégiens et les lycéens . Et puis que de merveilles que vous découvrez chaque jour . Cet endroit même si on y est pas juste en lisant votre site on voit le paradis tropical que ca doit être . La couleur de la mer , les animaux , les fruits ect... Ca donne envie d'y être . Bisous .

  • #4

    Papou, Mamou (samedi, 23 avril 2016 11:23)

    C'est vraiment très triste ce séisme en Equateur, beaucoup de morts et disparus.
    Quant à votre séjour sur l'île de Mataïva elle est merveilleuse, nos petits enfants sont devenus de vrais poissons.
    Salomé a été très gâtée pour son anniversaire et celui-ci s'est terminé par un gros repas avec langouste, et gateau au chocolat. Salomé gardera certainement un magnifique souvenir de ses 8 ans polynésien.
    Nous attendons avec impatience les photos.
    Bisous à tous

  • #5

    mili (samedi, 23 avril 2016 13:49)

    Vous ne suivez pas les sentiers battus
    mais cherchez les plages
    disparues sous la pluie!
    Pour' ces sociétés fermées, finalement ça rappelle nombre de nos villages d'antan (et ds le monde) repliés sur eux meme sauf
    pendant les foires et marchés qui créaient l'ouverture comme là le tourisme...