Itinérance, quand tu nous tiens !

Après cette pause sédentaire dans le rythme choisi de notre voyage, nous reprenons la route demain... pour la vallée de l'Elqui. A Vicuna (1h de route seulement), nous serons aux premières loges pour visiter l'observatoire astronomique dont nous rêvons depuis San Pedro... Le ciel ici, du fait de la grande sécheresse et de l'absence de pollution lumineuse, est parmi les plus purs du monde, et de nombreux observatoires ont fleuri : depuis les installations scientifiques internationales (les plus grands télescopes au monde se trouvent ici, et c'est également ici qu'ont été faites un certain nombre des découvertes astronomiques des dernières décennies) jusqu'aux télescopes touristiques, qui se sont multipliés... Nous tâcherons de trouver un intermédiaire (la visite d'une grande station internationale doit se réserver 6 mois à l'avance...), qui nous permette d'admirer le merveilleux spectacle du ciel, d'une façon suffisamment pédagogique pour que les enfants en profitent... Et puis, à Vicuna, se trouve également, transformée en musée, la maison dans laquelle Gabrielle Mistral est née et a vécu... Enfin, il est possible d'y visiter une distillerie de pisco, ce nectar dont péruviens et chiliens se disputent la paternité... Autant de raisons de visiter cette belle vallée verdoyante, au milieu des vignes !

 

Car ici, nous sommes toujours dans l'aridité semi-désertique de la cordillère. Hier, en allant à la Punta de Choros, dans l'immensité des dunes hérissées de cactus et des plaines aux lits de rivières asséchés, nous avons vu des guanacos (variété de lamas, de la famille des camélidés, tout comme les vigognes et alpagas), de petits renards gris semblables à des fennecs, et il parait que les pumas, si difficiles à observer, y vivent nombreux...

 

En plus des tsunamis, anciens ou récents, dont les cicatrices sont visibles partout, les Chiliens doivent vivre avec des tremblements de terre constants... Ici, on différencie les "terremoto", degrés les plus forts sur l'échelle de Richter, des "temblores", littéralement "tremblements", et il n'est pas rare d'être accueilli par des paroles rassurantes du genre "ne vous inquiétez pas si vous sentez la terre trembler..." D'ailleurs, c'est à San Pedro qu'une forte secousse nous a réveillés, en pleine nuit... Les enfants, qui auraient aimé ressentir les manifestations de la puissance tellurique, regrettent d'avoir bien dormi cette nuit-là !

 

Aujourd'hui, promenade au jardin japonais de cette ville coloniale qui compte 30 (!) églises, et visite de son musée archéologique, où nous faisons connaissance avec notre premier Moai.

 

Et puis, allez donc jeter un œil à la rubrique "itinéraire" de notre blog : un nouveau logiciel nous permet de vous dire qu'à 4,5 mois de voyage, nous avons parcouru plus de 23 000 km !

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Papou, Mamou (vendredi, 18 mars 2016 12:31)

    un avant goût des statues de l'île de Pâques, vous serez très petits à côté d'eux. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir pour la visite de l'observatoire qui va passionner nos petits explorateurs.
    23000 kilomètres !!!
    bisous