Dans les Andes


Bonjour,

Hier, 17 janvier, nous sommes allés dans un village où il avait plein de danses. Après les avoir regardées, nous sommes allés en procession dans le village voisin. Il y avait des pick-up, des camions, des motos, des voitures qui allaient à 2 à l'heure pour suivre les danseurs, avec des enceintes géantes dans leur coffre. Une fois arrivés au village voisin, nous avons encore regardé des danses, et encore dans un 3ème village, où nous sommes encore allés en procession et avons vu une arène. Tut le monde attendait qu'un taureau y soit lâché, mais avant, les gens sont allés à la messe. Ils parlaient en langue quechua. Ensuite, nous sommes allés manger. Une dame nous a proposé de goûter un cochon, qui était très bon. Papa et maman en ont pris une assiette chacun, et moi j'ai picoré dans leurs assiettes. Peut-être qu'il venait du marché aux bestiaux qu'on était allés voir la veille à Calpi ? Ensuite, les danseurs ont défilé dans l'arène du taureau, avec les voitures. Parmi toute les danses, nous avons reconnu une danse du ballet folklorique Jacchigua, que nous avons vu à Quito. Mais cette fois, une bouteille de bière était attachée à des rubans que les danseurs tenaient, au lieu d'un grand bâton. Et elle était pleine. En dansant, ils faisaient sauter les rubans, et la bouteille se vidait au fur et à mesure. Après, ils ont lâché un premier taureau dans l'arène, qui broutait l'herbe, qui faisait moins de 5 centimètres. Il n'osait pas foncer dans les personnes qui jouaient à descendre dans l'arène pour l''exciter et le provoquer. Le deuxième fonçait plus, et ceux qui jouaient avec lui lui lançaient le carré de issu rouge qu'ils avaient à la main, et cela lui faisait très très peur. Il y avait une autre personne qui avait une cape, une ceinture et un chapeau, et qui passait très très près du taureau. Celui-ci fonçait dans la cape, alors le monsieur la lâchait et courait vers les barrières. Le 3ème taureau était très déchaîné. Les hommes qui voulaient jouer avec lui le provoquaient avant de foncer sur les barrières de l'arène, et pendant qu'ils couraient, ils lâchaient le tissu rouge, car le taureau le suivait des yeux, ce qui faisait gagner du temps aux gens qui l'excitaient. Sur les barrières de l'arène, il y avait beaucoup de monde. Ceux qui le voulaient descendaient dans l'arène.


Aujourd'hui, nous sommes montés à cheval sur le Chimborazo. Nous ne sommes pas arrivés jusqu'à la mine de glace, parce que nous avons eu trop froid et que je me sis essoufflée. Papa, Samuel et le guide ont continué un peu, puis sont redescendus. Sur le chemin du retour, le cheval sur lequel j'étais montée allait au trot, j'ai adoré ! C'était une jument, elle s'appelait Juanita, ce qui veut dire Jeanne. Et l'âne s'appelait Manuel.


Au pied du Chimboro
Au pied du Chimboro

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Commentaires: 4
  • #1

    Papou, Mamou (vendredi, 22 janvier 2016 10:04)

    Bonjour Salomé, tu as beaucoup de choses intéressantes à nous raconter. Nous apprenons beaucoup sur les rites, les fêtes et la façon dont elles se déroulent.
    Bisous

  • #2

    mili (vendredi, 22 janvier 2016 11:25)

    Tu racontes si bien qu'on se sent comme si on était là! merci ; je
    pense que cette fete des taureaux ça devait te faire bizarre non? Ou plus rien ne te parait étrange tellement tu t'habitues à voir des choses inconnues ? Et le trot à cheval dans un bel endroit; tu vas peut etre retrouver ce plaisir à Brindas ?
    a bientot pour d'autres aventures

  • #3

    jade picard (samedi, 23 janvier 2016 20:51)

    Coucou . Alors ça c'est marrant la jument s’appelle jeanne comme ma mère et l’âne manuel presque comme mon père . Dis donc les ponchos vous vont super bien . Gros bisous . Vous me manquez .

  • #4

    Le Parrain (samedi, 23 janvier 2016 22:52)

    Je comprends rien. Tu dis que tu montes à cheval sur le chimborazo et après tu dis que ton cheval s'appelle juanita. Les chevaux changent de nom entre l'aller et le retour ?