Retour à Granada

Revenir sur nos pas... nous avons repris le ferry pour quitter Ometepe, puis le bus pour Granada, nous éloignant ainsi de la frontière avec le Costa Rica... Nous aurions pu passer la frontière à Penas Blancas, mais la suite du voyage nous parait moins évidente. Nous avons mal préparé notre trajet, et la période de Noël s'avère très touristique : il n'est pas prudent de s'engager sans avoir réservé d'hébergement. Le Costa Rica est très différent, semble-t-il, de ses voisins d'Amérique centrale : niveau de vie européen (ce qui nous fait considérablement hésiter à y prolonger notre séjour), et développement d'un tourisme de luxe sur ses centaines de km de côtes du Pacifique comme des Caraïbes, essentiellement en direction des nords-américains (californiens), que la proximité géographique incite à visiter ce pays encore "vierge". L'ensemble ne nous fait pas très envie, malgré les promesses de nature exubérante et incroyablement riche et variée de ce dernier pays d'Amérique centrale avant le Panama. Nous avons déjà frôlé le Bélize et le Salvador sans en passer la frontière... Finalement, nous revenons sur nos pas pour profiter encore un peu de la chaleur de l'accueil de Boris et de sa petite famille à l'hôtel la Siesta. C'est parfait : Triana, 8 ans, est rentrée de l'école quand nous arrivons, et les retrouvailles sont intenses. Les enfants nous demandent de passer l'après-midi à l'hôtel, et nous en profitons pour assurer la logistique et l'intendance des jours suivants : préparer la sortie du pays, envisager les itinéraires et réserver les hébergements, voir pour l'éventuelle location d'un voiture, sans compter toutes ces petits choses matérielles qui,  dans un voyage, prennent aussi beaucoup de place et de temps : lessive, petites courses,... Nous réservons un trajet avec un bus international, Transnica, qui nous emmènera directement, jeudi, de Granada à San José. Nous devrions donc passer 5 jours au Costa Rica avant de reprendre l'avion pour Quito. Nous faisons recoller et coudre dans la rue, les sandales de Samuel, dans une petite échoppe du marché. La semaine dernière, il a été affecté par le vol de sa casquette... sur sa tête : une pratique courante. 2 gars à vélo, l'un tend le bras tandis que l'autre pédale à vive allure, et le temps qu'on comprenne ce qui vient de se passer, ils sont déjà loin. Rien de bien grave, mais de quoi réveiller les inquiétudes liées à l'insécurité, aux attentats... au voyage...

Au programme de demain, dernier jour au Nicaragua : visite de la ville de Masaya, qui jouxte le superbe volcan du même nom, et des pueblos Blancos, villages d'artisans. 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    Papou, Mamou (mercredi, 16 décembre 2015 17:32)

    Pauvre Samuel, tu as bien de petits malheurs entre ta casquette et tes chaussures, mais tout s'arrange pour le mieux avec le cordonnier qui lur donne une deuxième vie.
    Votre séjour sur l'île touche à sa fin, donc départ jeudi pour le Costa Rica dans un bus où normalement notre Arthur ne devrait pas être malade, puis dans 5 jours envol pour Quito. Les fêtes de Noël approchent vite, ce sera la première fois que vous serez loin de nous tous, mais on ne vous oubie pas. On se rattrapera l'an prochain.
    Bizarre le père noël habillé en bleu !!!
    A demain, bisous

  • #2

    vio (mercredi, 16 décembre 2015 21:02)

    Eh bien, vos péripéties paraissent sortir d'un autre espace temps! C'est si varié à tout points de vue que vos journées paraissent bien denses par rapport à notre quotidien (pourtant très sympatique!), plus jalonné de repaires familiers que le vôtre. Flo tu ne nous parle plus de ta piqure de raie manta? auj est ce encore douloureux ou juste un mauvais souvenir de voyage? Et espérons que les moustiques vous épargneront.. Je ne sais pas pourquoi ms j'ai l'impression que la découverte du mde volcanique pr les enfants et notamment par samuel pourrait bien éveiller le début d'une belle passion? Les sentiments que vous y vivez doivent bousculer l'ordre établi, l'infiniment grand et l'infiniment petit, les sens en éveil instinctif et exacerbé, j'ai presque ressenti tout ça en vs lisant et vs voyant, merci.. Petite déception partagée: la petite frustration des rapports humains que vs espériez sur l'ile d'Ometepe; un tourisme grandissant a ses bons et ses mauvais impacts.. Votre retour à Granada a dû susciter encore d'autres émotions pour les enfants; retour en lieu connu, retrouvailles avec les gens croisés dont la présence lors d'1 voyage comme le vôtre prend sûrement une tte autre importance, entre parenthèse logistique ou enfantine qui force à un tps d'arrêt dans votre riche périple! Et dèjà demain départ pr le Costa Rica... On vous suit à chaque fois avec émotion(s)! Bonne route les pigeons voyageurs