Embarqués dès 9h ce matin avec Miguelito, le pilote de notre bateau, et notre guide, nous avons passé 3h à découvrir la réserve de la petite île de Juan Venado : 22 km de long, une quinzaine de familles, aidées des Nations Unies pour un projet de préservation de la faune et de la flore, composant une communauté accueillante de pêcheurs en train de s'ouvrir à l'écotourisme, concept somme toute très occidental (tout comme le développement durable, l'écologie...). Oiseaux magnifiques par centaines, dont notre petite barque à moteur, à la silhouette effilée, provoque l'envol en douceur devant nous, hérons, ibis, martins pêcheurs, courlis, hirondelles marines, cigognes en migration et bien d'autres encore... Nous apercevons des "mapaches" (famille des ratons laveurs), caressons des iguanes, entendons chanter de mystérieux oiseaux, rions de voir les crabes disparaître à notre approche, et observons les pêcheurs rapporter leur butin d'un nuit fructueuse dans les eaux salées du Pacifique et celles, saumâtres, des bras qui s'enfoncent dans la mangrove. Un moment intense, très apprécié des enfants, et la joie d'un partage authentique, dans leur langue, avec deux hommes qui sont fiers de nous transmettre leur savoir, tout en travaillant pour la communauté. Un arrêt dans la réserve qui sauvegarde les tortues marines, menacées par leurs nombreux prédateurs : pélicans, requins, crocodiles. Chaque soir, les tortues viennent pondre sur la plage, et leurs œufs sont ramassés et mis dans des sacs de sable où ils incuberont durant 55 jours, avant que les bébés tortues ne soient « libérés » dans l'océan, après s'être remis de la fatigue de la naissance. Des œufs éclosent dans nos mains, c'est assez émouvant.
Après-midi baignade dans les puissants rouleaux, avant que je n'expérimente la piqûre de raie manta... je ne recommande pas ! Heureusement que les locaux, relativement habitués, savent réagir, et l'équipe de l'hôtel a su être efficace et réconfortante. Après l'aspiration du venin, n'est restée que la puissante douleur et la large coupure sur la voûte plantaire, mais les effets électriques et paralysants du venin ont disparu. J'espère que les enfants oseront se baigner demain, il serait dommage de ne pas profiter encore de ce cadre paradisiaque !
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Fred (lundi, 07 décembre 2015 00:50)
Les visages (pas le pied de Flo) ont l'air détendu, c'est chouette ...